Yo cours !… Adieu ! justement ! Eh bien, justement, ce que vous avez pris pour tout autre chose, c’était une scène de rupture. Boo-dégué ! Bois-d’Enghien referme brusquement la porte sur elle. Me van hacer esperar toda la vida ? J’ai pu être bête pendant longtemps, mais il y a limite à tout. (Le Fleuriste et Bouzin disparaissent, le premier descendant, le second montant. (Il esquisse une volte-face rapide, se sauve éperdu et ferme brusquement la porte au nez du général. Ni moi non plous ! et una buena santé ! il en a de bonnes ! Non. quelle situation ! C’est pas ici, c’est au-dessus ! Aussi, Monsieur, on ferme sa porte quand on est dans cette tenue. Et par-dessus le marché, cette nuit, dans cet hôtel… en habit… sans linge, sans rien de ce qu’il faut pour la toilette… J’ai dû coucher avec ma chemise de jour ! Société d’éditions littéraires et artistiques. Pour l'épouser ( acte III) « L'impression final de la soirée [ doit être ] agréable sans excès de niaiserie » explique Feydeau dans la préface. Voyez le général, expliquez-lui… et faites cesser ce malentendu dont les conséquences deviennent menaçantes pour moi. Eh bien ! Elles ne s'ouvrent plus, jusqu'à la fin de l'acte, qu'à deux vantaux. Mister Capoul always gives his singing lessons on the stairs. Eh bien ! (Jean referme la porte avec mauvaise humeur. Oh ! Acte III Scène 8 Un Fil à La Patte … je m’en fiche que vous m’aimiez ! (Même jeu que précédemment. Vous ! Voilà !… Il m’est dour, allez ! ah ! (Viviane, pour se donner une contenance, rit à miss Betting, qui rit aussi sans comprendre. (Il reprend l’éventail, le rentre dans le pistolet et le fourre dans sa poche. (Il referme la porte.). Fernand ! Oui. ah ! non, non, je n’ouvre plus, je n’ouvre plus !…, Oh ! la Canaque ? Oui. ah ! Mais non. Eh bien ! (Il va jusqu’à lui à pas de loup et s’en empare. vous êtes embêtant avec Mme Jean. Qu’est-ce qu’il a ? ouvrez !… Ah ! yo vous prie qué vous né fait pas le squeptique. c’est fini ces plaisanteries-là ! Oh ! ah ! Moi ? Et joignant l’acte à la parole, je les enlevais à mesure… Deux minutes plus tard et je retirais mon gilet de flanelle. Veux-tu ouvrir ? Vous ne savez pas vous y prendre, mon ami ! ne m’en parlez pas !… Mais qu’est-ce qu’il a après moi, ce sauvage ? Vous ! Ah ! (Appelant avec le cri des ramoneurs.) l’on peut causère sur la palière. pas de ça, Madame ! Les deux portes du palier sont munies à l’intérieur de vraies serrures ouvrant et fermant à clé. Mais d’où arrivez-vous ? Eh bien ! Oh ! Ah ? Qu’est-ce que c’est… ? il tombe bien ! Bodégué ! mais c’est faux ! Oui ? mon Dieu ! Voulez-vous vous cacher ! par exemple, c’est de l’aplomb ! Ah !… Et puis, pas d’histoires, hein ? Ah ! non ! Bois-d’Enghien en fait autant. Enfin quoi ? — Le beau-père : « Dépêchons-nous ! Non, tenez, passez par là… ce sera plus vite fait. Là. Voulez-vous vous en aller ?… (La reconnaissant.) Restant avec le pistolet en main, l’éventail sorti.) où l’y va ? Qu’est-ce que ça me fait, Mme Jean. Ah ! te tuer ! Eh ! vous savez, je ne ris pas. (Un monsieur apparaît sur le palier, salue le général (1) en passant (2) et gagne l’étage supérieur. Pour l'épouser ( acte III). ce pauvre Bouzin ! Au fond à gauche, face au public, une porte à un battant ouvrant extérieurement sur un couloir. Avec son anglais, il n’y a pas moyen de l’attraper !…. Oui, oui, il est en train de courir après vous ! oh ! Loui ! Bueno ! Il a oun vice dans la constitoution, Loucette ? Qu’est-ce qu’il y a ?… Qu’est-ce que vous voulez ? Ah ! Il s’est précipité pour l’empêcher, mais il arrive juste à temps pour recevoir la porte sur le nez.) il ne s’agit plus de parler maintenant. ), C’est ça, va donc… (Posant l’éventail sur la banquette et prenant la robe de chambre et les mules.) (Mettant sa brosse à dents dans sa bouche et l’y maintenant par la pression de ses mâchoires, tandis qu’il prend le contrat des mains de Bouzin.) mais non ! À gauche, deuxième plan, une fenêtre ouvrant sur l’intérieur. le Canaque ! ah ! Qu’est-ce que tu veux, mamour, on peut se tromper. Fernand, veux-tu m’ouvrir ! Ah bien ! (Indiquant la porte au fond qui ouvre sur le couloir.) je connais le commissaire, j’en serai quitte pour aller le réclamer. là ! Bouzin ! et tes mules ! Voilà ce que j’en fais de votre contrat ! La porte se développe intérieurement dans le cabinet, de l’avant-scène vers le fond. Le Résumé de Un fil à la patte : Résumé détaillé de Un fil à la patte de Georges FEYDEAU. Qu’est-ce que c’est que la « sandale ». ), Tiens, tes mules ! Mais dites-lui que c’est faux ! Mais lui, maman ! Monsieur me dispensera de lui donner des détails… Je dirai seulement à Monsieur que je n’ai pas encore de petits Jean, et comme ce n’est pas Monsieur qui m’en donnera… ni personne…, Allons, c’est bon… Et tenez, au lieu de tenir des propos inutiles et pendant que j’y pense, à cette clé, vous allez me faire le plaisir d’aller toute de suite…, … La réclamer, oui, Monsieur. En lieu et place d’un résumé de l’œuvre, on leur fera établir le schéma actanciel de la pièce (questions 5 et 6). Vous avez donc eu beaucoup de femmes qui vous ont aimé ? yo l’ai qué yo vous l’ai disse hier, yo l’étais vénu qué yo vous tue ! allons bon ! je vais me tuer ! Ah ! Ce que c’est que de se montrer en gilet de flanelle ! La porte est ouverte, vous pouvez la prendre. Allons donc ! Et pouis, tous sais : yo no to toue plous ! Laissez-nous, Monsieur Bouzin. (À Bois-d’Enghien.) qu’est-ce que c’est ? C’est ce cabinet de toilette qui forme la partie gauche du théâtre. Sortie de Lucette et rentrée au moment où Bois-d’Enghien referme la porte.) Eh bien ! Malheureuse, qui est-ce qui t’épousera après ce scandale ? que faire ? Eh bien ! Oh ! je le trouverai donc toujours entre nous ? Jamais, Monsieur ! Mais tu vois ! Enfin, c’est vous ! Montre plus Intro : La pièce se termine de manière heureuse et vraisemblable ( typique du Vaudeville) Viviane explique à sa mère ( acte II ) qu'elle préfère un bourreau des cœur et retourne voir B. d'E. quelqu’un ! Et tenez ! Ce n’est pas étonnant, vous êtes habillé, vous ! Après tout, comme vous voudrez… Quoi ? Yo dis : qué vous ne fait pas le squeptique. (Il veut refermer sa porte. Madame, j’ai l’honneur de vous redemander la main de votre fille. (Il pose l’éventail tout ouvert sur la banquette. Elle est femme !… Elle a encore plus d’amour-propre que d’amour… et quand vous lui aurez dit… Je la connais, la vanité… elle est à vous !…. Oui ?… Et il y en a peut-être qui ont voulu se tuer pour vous. Mais je ne suis plus le… « je ne sais pas quoi de Mademoiselle Gautier » ! bien ! Bodigué ! Voulez-vous vous cacher… ! Donnez-moi votre pantalon ! Eh ! Quelle horreur ! Eh bien ! Eh bien ! Mais il est fol ! Bien ! Maintenant yo dis « sandale », vous dis « scandale »… (Menaçant.) ), Non, elle est bonne encore celle-là !… (Il s’essuie la figure.). oui, à toi, mais pas à moi. Je n’entends plus de bruit… ma foi, je ne vais pas coucher là ! Mais oui ! Parfait. si Monsieur laisse sa clé n’importe où ! Monsieur a là tout ce qu’il faut pour se changer. ), Allons, bon !… Voilà du monde ! mais yo lo rattraperai, cette Boussin ! Ouvrez ! Entre le fauteuil et la fenêtre, une patère à laquelle est suspendu un peignoir de femme ; par terre, une paire de mules de femme. Oh ! Fiche n° 28 – Un Fil à la patte, de Georges Feydeau : illustrer la couverture ... Mettez en valeur les liens logiques qui structurent ce résumé, en utilisant des subordonnées de cause, de conséquence, de comparaison, et d’opposition. Parfaitement, Mirelle. Vous pouvez le déchirer, mon contrat ! Et maintenant vous disiez… ? Eh ! le revolver ! Bodégué ! Je ne vous ai pas prié d’entrer ! À gauche, premier plan, une chaise avec, dessus, des vêtements d’homme pliés ; au-dessus, un fauteuil. Mister Capoul always gives his singing lessons on the stairs. ou je fais feu ! I will marry him ! Monsieur Bois-d’Enghien, c’est moi ! Il m’a nommé « la Canaque » ! Ah ! vous vous êtes trompée !… Ah ! En voilà un raseur avec son occidomanie ! est c’qué tou té foutes de moi ? Si vous aviez été là quand je suis rentré cette nuit… Mais non, j’ai eu beau sonner, carillonner…. Bouzin, apparaissant par la porte donnant de droite, qu’il referme brusquement, s’élance dans l’escalier en passant devant Bois-d’Enghien sans s’arrêter. c’est vous ! La baronne ! Qui est-ce qui sonne ! « Porqué… ! oui, pour toujours ! On est allé me chercher ma clé ! (Haut.) ), Ce ne sera pas long, Monsieur. Au fond de la salle à manger, un buffet chargé de vaisselle. Moi, en caleçon, dans l’escalier d’une maison étrangère ! Eh bien ! (Elle sort.). (Se jetant sur Lucette.) Bueno ! Te tuer ! c’est ça, remetuez-moi ! Vous allez dire à Lucette que vous m’avez vu et que je refuse tout rapprochement. ça doit être encore le général… et je suis seul ! ), Oui, yo le vois !… (Se précipitant dans l’escalier qu’il descend quatre à quatre.) (À miss.) Un homme qui est en caleçon dans l’escalier !…, Un homme en caleçon… (À part.) (Il ouvre la porte.) C’est agréable, me voilà encore à la porte de chez moi ! ma clé qui est sur la toilette… et Jean qui est dehors… (Ne sachant où donner de la tête.) Oh ! ». Oh ! Mais je n’ai pas vu !… Messieurs, je n’ai pas vu…, Si ! Ah ! C’est Me Lentery qui m’a chargé de vous remettre cet exemplaire de votre contrat. Je vous demande pardon. (Au public.) ce pistolet ! Tout à l’heure yo l’ai dit « squeptique », vous disse « sceptique » ! Tout à l’heure, c’était parce que j’étais avec Lucette ; maintenant, c’est parce que je ne suis plus avec elle ! Mais qu’est-ce que vous faites dans cette tenue sur le palier ? Bon ! C’est égal ! Eh ! Votre maman ; mais qu’est-ce qu’elle dira ?…. La partie droite, qui occupe les trois quarts de la scène, représente le palier du deuxième étage d’une maison neuve ; au fond, escalier praticable, très élégant, montant de droite à gauche. Ah ! Tu vois, maman, que tu peux bien me le donner pour mari ! Qu’est-ce qu’il y a ? Tu vas aller… ça t’est égal que je te tutoie. (Revenant au général.) Mon pantalon ou je tire ! (Il change de ton.) et moi qui étais chargé de vous remettre la note des frais et honoraires. c’est bon !… finissons-en… Vous voulez me tuer ? Eh bien ! Tant pis ! ), La noce descend du dessus. Bueno… c’est oune pâcatile ! surtout quand yo pense à la sandale d’hier ! Voulez-vous vous en aller ! Le Général rend le salut.) Elle doit être contente de son ouvrage, Lucette… Un scandale épouvantable ; moi, expulsé de la maison ; mon mariage fichu… Elle doit être contente. Ah ! Tu ne me reverras jamais ! Volontiers ! Entre le fauteuil et la fenêtre, une patère à laquelle est suspendu un peignoir de femme ; par terre, une paire de mules de femme. Inutile ! Qu’est-ce que vous voulez ? (Il a saisi le pistolet par le canon, Lucette le tire par la crosse, ce qui fait sortir l’éventail de sa gaine. Mais tu sais… (Trouvant la porte close.) C’est drôle, tu crois que c’est là… ? Parfaitement : j’étais en train de dire à Mlle Gautier : « Je veux qu’il ne me reste rien qui puisse vous rappeler à moi, rien !… pas même ces vêtements que vous avez touchés ! Oh ! Eh bien ! mon Dieu… Personne ! Je savais bien que c’était au-dessus. (Voyant le pistolet ; à part.) Me van hacer esperar toda la vida ? Je suis joué ! Caraï ! personne… Comment, il est parti ? Soit !… Veuillez m’attendre à côté, Bouzin, je vous appellerai quand… Madame aura fini ! (Il fait mine d’aller à la porte du palier.). Est-ce que c’est une heure pour rentrer ? voyons ! mais il n’osera pas ouvrir… Ah ! ), Non, mais c’est ça, ils viennent se dévorer chez moi, à présent ! (Il braque son revolver sur Bouzin.). Bueno… que vous l’avez, qué vous filez comme oun lapen ? ça fait du bien de se sentir habillé, même dans les vêtements d’autrui ! » — La mariée : « Mais nous avons le temps ! (Il se dirige pour sortir vers la porte sur le palier. (À Viviane, parlé.) (Il a gagné l’extrême gauche n° 1. Tenez, par là… Vous suivez le couloir et à droite… Vous m’excuserez et vous direz que je ne puis recevoir. Une fois les deux jambes passées, il se lève et va à droite achever de se boutonner, en tournant le dos aux spectateurs. Absolument ! (Apercevant le général.) il est joli mon contrat ! vous pensez bien que si j’avais dit à miss Betting que je voulais aller chez vous, elle ne m’y aurait pas conduite ; alors, j’ai dit que nous allions chez mon professeur de chant. Gais et contentsCar nous allons fêter,Voir et complimenterL’armée françai-ai-se ! yo vous disse maintenant vous allez raccommoder avé Loucette. Un fil à la patte (1894), L’Hôtel du libre-échange (1894), Le Dindon (1896), La Dame de chez Maxim (1899),La Puce à l’oreille (1907), Occupe-toi d’Amélie (1908) sont autant de pièces qui font de leur auteur un maître du vaudeville, unanimement reconnu. Enfin, j’aurai la paix maintenant. Oh ! (Appelant dans la cage de l’escalier.) bien, je suis bien, moi, je suis bien ! la note des frais, Ah ! C’est bien ! Hein ? non ça n’aurait qu’à être un nouveau général ! Monsieur, dix heures du matin ! (Se penchant à l’oreille du général comme pour lui faire une confidence, et très haut.) quelqu’un qui monte (Il se précipite dans l’escalier qui monte aux étages supérieurs, il disparaît un instant ; il reparaît presque aussitôt, absolument affolé.) tu ! Qu’est-ce que vous voulez, à la fin ? (Il ramasse le pistolet et, le cachant derrière son dos, il va à Bouzin, et, très aimablement.) Non, je vous conseille de parler… vous à cause de qui j’ai dû passer ma nuit à l’hôtel ! Allons, bon ! J’ignore si Mlle Gautier a un sentiment pour moi, — elle ne me l’a jamais dit, — en tout cas… je sais très bien que de mon côté… aussi, si c’est Mlle Gautier qui a été raconter… Eh bien, j’ai le regret de le dire : elle se vante !… (Suppliant.) Bodégué !… Fernand !… Gracias, gracias !… Muchas gracias ! ), Boussin ! Bodégué ! Il m’a dit oun chose… qu’elle m’embête, mais que yo n’ai pas le choix… Il m’a dit : yo no serai la votre que si Bodégué il veut encore être le mienne ! », (Bois-d’Enghien en habit, sous son paletot, l’air défait, la chemise chiffonnée, la cravate mise de travers, paraît sur le palier. Lui !… Le je ne sais pas quoi de Mlle Gautier ! C’est très bien !… (Elle sort. Ce que j’y fais !… Si vous croyez que c’est pour mon plaisir…. (Il remonte.). Mais chez ma femme ! Mais vot’maman, qu’est-ce qu’elle dira ?Quand ell’saura, ell’voudra pas. non ! Eh bien ! Qu’est-ce que vous voulez ? (Il braque à nouveau son pistolet.). Encore !… Je ne peux pourtant pas aller ouvrir dans ce costume ! Eh bien ! Oui, cours après ; tu auras de la chance si tu le rattrapes ! Oh ! Est-ce que c’est possible ?Maman criera,Mais comm’je me suis compromiseEll’cédera. « le scandale », vous voulez dire ! Yo l’étais venu pour !… Mais maintenant yo ne vous toue plouss ! (Il se précipite dans l’escalier et gagne les dessus.). Tout à l’heure, vouss ! (Au public, tout en lui tenant le bras au bout duquel est le pistolet.) (Il le déchire en deux.). C'est la cinquième adaptation cinématographique de la pièce éponyme de Georges Feydeau , comédie en trois actes, créée le 9 janvier 1894 au Théâtre du Palais-Royal . On sonne, et Jean qui n’est pas là. Eh bien ! Je la laisse où elle est !… Mais d’aller chercher un serrurier pour qu’il me mette une autre serrure à laquelle mes anciennes clés ne pourront pas aller. Ah ! Oh ! cette porte ! je ne peux pourtant pas aller ouvrir comme ça ! Il doit se douter que c’est moi ! Ah ! Ah ! un lendemain de soirée de contrat ! Oui ? À gauche, premier plan, dans la cloison qui coupe le théâtre en deux, et formant vis-à-vis à la porte de droite, autre porte ouvrant directement sur le cabinet de toilette de Bois-d’Enghien. Tu n’auras pas besoin de me le dire deux fois ! (Avec expansion, se jetant à son cou.) « Le squeptique ». « Porqué ». au troisième ! Quelle position, mon Dieu ! J’étais venue… (Intimidée par le regard dur de Bois-d’Enghien) pour te rapporter ta clé. C’est très bien, posez-la là !… (Elle pose la clé sur la toilette.) Est-ce que c’est ma faute !… D’abord pourquoi n’étiez-vous pas là ? Il vous restera votre gilet… Allons, vite, votre veste ! Si ! Laissez-moi ! tant pis pour toi, tu pourras dire que c’est toi qui m’auras poussée à cette extrémité. (La porte s’ouvre.) Est-ce qu’elle m’aurait suivi ? c’est comme ça ! Oui, Monsieur Bois-d’Enghien… (Terrifié, il défait son pantalon en s’adossant à la cloison.) Porqué… ! Monsieur Bois-d’Enghien, je vous en supplie ! Mais oui, tu vois la porte est entre-bâillée comme ça se fait les jours de cérémonie ! la sandale qué vous l’avez fait Loucette et vous chez Madame Duvercher. (Puis, bien large.) Moi ? Vraiment, Monsieur ! (Il sonne longuement avec colère.). tu ! que le diable vous emporte !… Et je vous crie encore : ne fermez pas ! Vous dites la « sandale », s, c, a, ça fait sca, ça ne fait pas sa ! Oh ! Ah ! Voulez-vous vous en aller ! Sit down, Miss ! Oh ! Eh bien ! (Ouvrant brusquement la porte du cabinet de toilette sur le palier et d’un air dur.) Mais si !… je l’avais bien emportée ; seulement je l’ai oubliée dans le dos de quelqu’un ! tu ! Oh ! ), C’est assommant ! Qui est là ? (Il remonte pour sortir par le fond.). (Il est à l’extrême droite et va pour rentrer chez lui ; à ce moment, la fenêtre de son cabinet de toilette s’ouvre brusquement, un courant d’air s’établit et la porte se referme violemment. (Il sonne et frappe à coups redoublés sur la porte.). plus tard… j’ai autre chose à faire que de causer. ), Ah ! Ah ! Qué yo l’ai ! mais si elle croit qu’elle l’emportera en paradis. (Montant trois marches et appelant.) il y a un moyen tout trouvé. Attends, Boussin ! Mais vous le voyez bien que ce n’est pas ici… c’est au-dessus… En voilà des façons d’entrer quand je fais ma toilette. Oui… Eh bien ! Ah ! Tu oublies ton peignoir !… (Il le lui jette par-dessus la rampe, dans la cage de l’escalier.) Jamais ! (Sortie des domestiques. je l’aime et je veux l’épouser ! Acte iii scène 8 un fil à la patte 329 mots 2 pages. Le Concierge avec des agents !… Qu’est-ce que vous cherchez ? Ah ! » porqué vous voyez bien que je ne peux pas rentrer chez moi !… Ma porte s’est fermée sur mon dos…. Quinze !… Tenez, pas plus tard que tout à l’heure, voilà un pistolet que j’ai arraché à l’une d’elles. (Voyant Bouzin qui sort de gauche sur le palier, vivement, en se précipitant.) Monsieur Bodégué ? That way, Miss ! Oh ! Eh bien ! là ! ), Merci !… Votre veste, à présent ! Nous avons dû faire une chasse à l’homme sur les toits. Qu’est-ce que vous dites… « Monsieur Capoul » ? Mais non ! ), Monsieur, c’est le géné… (Reconnaissant le général.) bon, oui, Monsieur. C’est Me Lentery qui m’envoie…. (Il referme brusquement la porte et court chercher les mules de Lucette. Tu sais, mon pistolet ? J’en ai par-dessus la tête de votre amour, et la preuve, tenez ! (Il sonne longuement.). Maman, j’y ai laissé un motOù j’lui dis : Si tu veux me voir, il ne vous l’a pas dit ? (Il pose la bottine qu’il tenait et prend l’autre qu’il frotte également.) je suis bête… j’ai la clé de son cabinet de toilette que j’ai retrouvée dans mon dos… (Elle prend la clé dans sa poche et traverse le théâtre.). Je vous dis que je suis à la porte de chez moi…. il faudrait s’entendre, cependant ! Mais, sacristi, voyons… (Se penchant par-dessus la rampe en apercevant quelqu’un qui monte.) (Bouzin entre dans le cabinet de toilette dont Bois-d’Enghien referme la porte. Eh ! Oh ! Mais bast ! Eh bien ! concierge !… (Brusquement.) Mais non ! prier l’intrigue d’Un fil à la patte afin que sa complexité ne constitue pas un obstacle à l’étude du genre du vaudeville et à la compréhension de la spécificité du théâtre de Feydeau. (Se méprenant sur le sourire railleur de Bois-d’Enghien.) Oh ! (Haussant les épaules.) (Il ressonne.). Attends, Boussin ! (Il entre carrément, suivi de sa femme, chez Bois-d’Enghien.) je tire ! Allons donc ! C’est épatant ! C’est le sixième depuis ce matin pour le mariage Brugnot. Ou alors on fait ce que je faisais… on couche avec sa future femme !… (Le fleuriste, qui est monté pendant ce qui précède avec une corbeille de fleurs sur la tête, s’arrête sur le palier, regarde la porte de droite et celle de gauche, et va sonner à droite.) Ah ! UN FIL A LA PATTE Comédie en trois actes De Georges Feydeau PERSONNAGES Liste personage Bouzin ... Texte retraité par Libre Théâtre 2 ACTE PREMIER Un salon chez Lucette Gautier. Je ne suis pas visible ! pourquoi ai-je mis les pieds ici ! Allons, bon ! (Même jeu.). ce pauvre Bouzin ! descendant un peu et à droite avec la baronne, à part, traversant la scène, allant à Lucette, qui est remontée à la suite du notaire, qui lui-même est allé retrouver Bouzin dans le second plan, redescendant presqu'à la chaise longue, avec son corsage dont elle défait les lacets, sous le coup de l'émotion et sans réfléchir, revenant à la baronne, lui faisant carrément une scène, entrant vivement par le fond gauche, emboîté par Chenneviette, quittant Lucette et frappant dans ses mains pour presser les gens, tapant dans les mains de Lucette pendant que Chenneviette en fait autant de l'autre côté, qui est derrière la chaise longue, naïvement en se penchant sur la figure de Lucette, vivement, repassant au milieu de la scène, d'une voix forte, au moment ou Bois-d'Enghien va partir avec les deux femmes, très affairé, tirant une clé de sa poche, la donne au général et remontant tout en parlant, cavalcadant sur place comme un homme attiré de deux côtés. ), C’est ça ! chez Mme Jean… C’était mon jour… Monsieur sait bien qu’il m’a autorisé une fois par semaine à honorer Mme Jean.
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