Trois semaines plus tard, ce sont des milliers de soldats qui sont cloués au lit ; 237 développent une pneumonie et on dénombre 38 décès, relate le microbiologiste français Patrick Berche, dans son livre Faut-il encore avoir peur de la grippe ? Très rapidement, la grippe se propage partout au Canada, véhiculée par les civils qui prennent le train. À compter de cette date, cette vague virale, bien qu'étant dans la lignée directe de la précédente, se caractérise par une mortalité 10 à 30 fois plus élevée que les épidémies grippales habituelles, soit un taux de mortalité moyen situé entre 2,5 et 3 % des grippés. » D’ailleurs, du côté des Alliés, on met en doute le caractère naturel de la maladie : certains médecins militaires soupçonnent les Allemands d’avoir introduit des « bacilles » dans des boîtes de conserve alimentaire de provenance espagnole. En fait, elle s'est scindée en une lignée spécifiquement porcine et une spécifiquement humaine puis est devenue par la suite une grippe saisonnière sous une forme beaucoup moins virulente, évoluant par vagues tous les ans jusqu'à aujourd'hui (le virus père H1N1 étant repéré jusqu'en 1957, date à partir de laquelle il s'est réassorti en virus de type A, souche H2N2 de la « grippe asiatique », puis virus de type A, souche H3N2 de la « grippe de Hong Kong » de 1968), les grippes humaines actuelles provenant toutes du virus de 1918 à partir de combinaisons, mutations ou réassortiments[46]. Achetez le numéro présentement en kiosque! Dans l'ensemble du Monde, la grippe a fait plus de morts que la guerre[42]. Plus précisément, au cours de ces différentes vagues, il y eut 549 000 décès aux États-Unis, premier pays touché. La morbidité (proportion de cas de grippe dans une population) était extrême, près de 30 % de la population était atteinte après 15 jours. On a par ailleurs constaté que la pandémie de 1918-1919 fut essentiellement caractérisée par trois faits : Un article dans le Lancet en 2006, réalisé par des chercheurs qui ont étudié les registres de décès de 27 pays, montre que la mortalité due à cette grippe varie d'un facteur 30 selon les régions, corrélée au revenu économique moyen par habitant : à 10 % de revenu moyen en plus par habitant correspond une baisse de 10 % de la mortalité (corrélation linéaire inversement proportionnelle). L'épidémie se répand rapidement, par le biais des mouvements de troupes alliées, d'abord à Glasgow en Grande-Bretagne, au mois de mai,[12] puis aux États-Unis, et enfin en Italie et en Allemagne, atteignant son apogée durant le mois de juin 1918, moment où les premiers cas sont signalés en Nouvelle-Écosse (Canada)[12]. Dans l'ensemble, ce ne fut non pas la grippe en elle-même, mais les complications pulmonaires qui la suivirent qui furent ainsi la cause principale des cas mortels. Sans surprise, elle gagne l’Europe en avril 1918, voyageant en bateau avec les renforts américains. On obtient ainsi au minimum de 20,5 millions à 21,5 millions de morts dus à cette pandémie, des évaluations atteignant jusqu'à 100 millions. Avec un système immunitaire très affaibli, pour les malades guéris de cette grippe entre fin 1918, et l'hiver 1918-1919, les complications au niveau de l'organisme restaient très présentes, des années après : ainsi, par exemple, une femme qui attendait un enfant en 1922 après avoir été malade durant l'hiver 1918-1919 pouvait décéder lors de l’accouchement. Une semaine plus tard, début octobre 1918, c'est l'ensemble du territoire des États-Unis et de l'Amérique du Nord qui est atteint. » Très contagieuse, la grippe est toutefois relativement bénigne – avec une mortalité d’environ 2 pour 1000. Aucune souche n'ayant pu être conservée, aucune étude n'a pu être faite sur l'origine de sa contagiosité et de sa virulence, l'une comme l'autre restant inexpliquées jusqu'en 1950, date à laquelle le chercheur Johan Hultin (en) découvre des tissus contenant des traces du virus sur des corps d'Inuits enterrés dans le permafrost d'Alaska[47]. Cette pandémie a fait prendre conscience de la nature internationale de la menace des épidémies et maladies, et des impératifs de l'hygiène et d'un réseau de surveillance pour y faire face. 1918 Influenza: the mother of all pandemics, The American Influenza Epidemic of 1918: A Digital Encyclopedia. Il est donc encore envisageable d’imaginer une nouvelle transmission à l’homme. La première et la plus meurtrière fut la grippe espagnole A (H1N1). Les symptômes, auparavant décrits comme bénins par un journal de l'époque, sont « une tendance à l’hémorragie [et] des attaques aux poumons, dont le résultat était souvent fatal. Avec l’accroissement actuel de la population, de la pauvreté, les contacts de plus en plus fréquents avec les vecteurs animaux, il est hautement probable que d’autres pandémies apparaîtront, de grippe ou de coronavirus, par exemple. Les décisions locales sont plus discrètes. Ce que l'on sait de ce virus père tient en ses propriétés pathologiques. « En France, à ce moment-là, on ne trouve presque rien sur le sujet dans les journaux, souligne le docteur Berche. Le malade, prostré, se plaignait de douleurs dans la poitrine, son visage devenait violacé, une mousse sanguinolente s'échappait de ses lèvres. « L’épidémie est très dévastatrice à court terme, mais elle a le mérite de faire prendre conscience des besoins de la société en santé publique. Le virus de 1918 possède également des gènes provenant d’un virus grippal humain circulant depuis 1907, ou même avant. Mais on est certain qu’il s’agit du même virus, car toutes les personnes qui avaient eu la grippe au printemps étaient immunisées ensuite. Les symptômes de la grippe sont toujours les mêmes : Le patient est contagieux un jour avant de présenter les premiers symptômes et en général quatre jours après l’apparition de la maladie. Histoire des pandémies (Odile Jacob, 2012). Celui-ci se décompose en trois types : A, B et C. La grippe H2N2 est à l’origine de l’une des quatre pandémies de grippe reconnues par l’OMS. Chiffres basés sur la situation américaine à ce jour, rapportés par le. Le lien entre la mortalité de cette épidémie et la pauvreté est ainsi établi[40]. Dans leur enfance, ils ont plutôt été exposés à un virus H3N8, alors que les personnes plus âgées avaient déjà été en contact avec des virus H1N1 », explique-t-il. Dans les pays belligérants, la pandémie survenue dans des sociétés meurtries depuis 4 ans, a été cependant moins meurtrière que la guerre qui a coûté, dans son ensemble la vie à 18 600 000 personnes, y compris les victimes civiles, en grande majorité en Europe. Dans son étude, il avance une hypothèse pour expliquer la vulnérabilité inhabituelle des jeunes adultes à ce virus. Épargnés par la censure qui muselle les médias des pays en guerre, les périodiques d’Espagne, pays neutre, sont les premiers à évoquer l’ampleur de l’épidémie – laquelle sera appelée, par métonymie, grippe « espagnole ». L'atteinte préférentielle d'adultes jeunes pourrait peut-être s'expliquer par une relative immunisation des personnes plus âgées ayant été contaminées auparavant par un virus proche. recueilli en 1976 au micro de Lizette Gervais, à Radio-Canada. Selon l'historien Niall Johnson qui se base sur la fourchette basse, les plus grandes pertes ont touché l'Inde (18,5 millions de morts, soit 6 % de la population), la Chine (4 à 9,5 millions de morts selon les estimations, soit 0,8 à 2 % de la population), l'Europe (2,3 millions de morts en Europe occidentale, soit 0,5 % de la population) et les États-Unis (entre 500 000 et 675 000 morts, soit 0,48 à 0,64 % de la population). Soit, sur une population de 10 000 grippés, 100 complications pulmonaires, 1 décès pour les épidémies communes. La maladie s'y étend, et dès avril elle apparaît dans un cantonnement britannique à Rouen[11]. Une autre hypothèse serait le système immunitaire de cette classe d'âge qui a trop vigoureusement réagi à ce nouveau virus, en déclenchant un choc cytokinique qui endommageait tous les organes, au point de tuer nombre de malades. Simultanément à ces épidémies internationales, d'autres foyers épidémiques plus restreints sont observés en Inde et en Nouvelle-Zélande, en juillet, et en Afrique du Sud, en août. En Océanie, le bilan relatif varie selon les pays. Et c'est seulement après sa dissémination que le nombre de contaminés explose. Des histoires de science passionnantes, chaque mois, dans votre boîte courriel. Les débuts de cette pandémie sont discrets, car le virus n'est pas initialement mortel : l'origine du virus-père de la grippe de 1918, dite « grippe espagnole », est restée pendant longtemps incertaine. En effet, si elle était déjà présente dans l'ensemble de ces territoires, le nombre de contaminés n'était pas encore très élevé. C'est pour cette raison que l'épidémie a souvent été qualifiée en Europe de « grippe espagnole »[14],[15],[a], sauf en Espagne où elle porte le sobriquet de « Soldat napolitain »[13]. Bon nombre de villes américaines sont paralysées du fait du grand nombre de malades, ainsi que du grand nombre de personnes refusant d'aller travailler. C'est alors seulement que l'épidémie prend réellement une ampleur considérable. A-t-il trouvé des conditions plus favorables ? La seconde est qu'il proviendrait d'une souche nouvelle, provenant d'une autre espèce, notamment les espèces aviaires, qui sont des réservoirs naturels de bon nombre de virus. La grippe fut l'occasion de déployer certains gestes barrières : lavage des mains, interdiction de cracher dans la rue, interdiction des attroupements, « s'abriter sur place » (en anglais, « shelter-in-place (en) »), port du masque, mise en quarantaine, fermeture d'écoles, interdiction de services religieux, fermeture de divertissements publics, interdiction de l'affluence dans les commerces[31]. Bien que les personnes plus âgées (notamment vers 60 ans), les adolescents et les nourrissons aient subi une morbidité particulièrement élevée, ils ne subirent pourtant pas davantage de pertes (mortalité) qu'à l'accoutumée. La reproduction, la présentation, la communication, l’exécution en public ou toute autre utilisation, à toutes fins, commerciales ou non, est interdite. Max C. Starkloff, médecin de la ville de Saint-Louis (Missouri) met en place un des premiers cas de distanciation sociale en médecine moderne[21], en ordonnant la limitation du nombre de personnes pouvant s'attrouper et en fermant les écoles. Les États-Unis sont brutalement submergés par cette épidémie nouvelle. Tous les progrès ne sont pas attribuables à l’épidémie, mais cette dernière a catalysé la volonté d’agir », assure-t-elle. L'origine de la pandémie a d'abord été difficile à établir, plusieurs hypothèses ayant été émises : L’historien Pierre Darmon enfin a signalé plusieurs épidémies de pneumonies ayant touché les travailleurs annamites en France en 1917 et 1918[7]. Dans la revue Nature, des chercheurs ont même réclamé un programme de vaccination préventive afin d’empêcher la ré-emergence de H2N2 chez les humains. « La mobilisation de l’armée américaine est brutale, explique l’auteur, directeur général de l’Institut Pasteur de Lille. À l’hiver 1919, frappe une troisième vague. Le rapport valide donc, données à l'appui, une origine vraisemblable au Kansas[8]. La pandémie grippale de 1918, dite « grippe espagnole », est due à une souche particulièrement virulente et contagieuse qui s'est répandue de 1918 à 1919. Deux rapports de 1919, riches en statistiques (tableaux, graphiques) concernant les taux de morbidité, mortalité, les dates et lieux de début des foyers dans la population militaire des États-Unis lors de la pandémie de 1918, dans la marine et l'armée américaines : La dernière modification de cette page a été faite le 4 novembre 2020 à 17:21. Les conséquences sanitaires de l'impact de cette pandémie furent ainsi mésestimées sur le long terme par les autorités sanitaires des pays concernés. Le coup de grâce après une guerre dévastatrice…. GRIPPE ESPAGNOLE (Voir aussi Épidémies; Maladies [Également symptômes]; Pestes; Plaies [Fléaux]) examen: g71 8/7 10-13. Du fait, sans doute, de la priorité militaire de l'époque, et malgré la virulence de cette pandémie mondiale, aucune étude scientifique approfondie ne fut entreprise. En France, une étude fait état de 240 000 morts dont 33 000 dans l'armée, au Royaume-Uni de 153 000, en Allemagne de 426 000 morts, au total 2 300 000 pour 14 pays d'Europe occidentale (donc vraisemblablement plus de 4 000 000 pour l'ensemble de l'Europe en comprenant l'Autriche-Hongrie, les autres pays d'Europe orientale et la Russie)[41]. La grippe tion de l'inhibitionde l'hémagglutination.Ils ontdécrit la présence d'an ticorps (AC) anti HSW chez les sujets nés avant 1926 en relation avec la « grippe espagnole» de 1918 à 1919. Le foyer infectieux d’origine serait parti de Boston aux États-Unis. Les premiers, souvent des canards, sont un réservoir naturel de virus. Il est suspecté que cela soit la première vague de cette grippe[9]. Un microbiome sain pour traverser les années. Des navires quittant les ports néo-zélandais apportèrent la grippe aux Tonga, à Nauru et aux Fidji ; les taux de mortalité s'y élevèrent à 8 %, 16 % et 5 %, respectivement[44]. C'est cela qui lui permit de devenir une pandémie. Il y a un siècle, la grippe espagnole faisait bien plus de morts que la Première Guerre mondiale. Un pic de mortalité était observé du 15e au 30e jour de l'épidémie, suivi d'une décroissance lente du nombre de cas. Le patient zéro aurait été un certain Albert Gitchell, un fermier appelé sous les drapeaux, contaminé par l'un de ses oiseaux, lui-même contaminé par un oiseau sauvage[10]. Pour les autres pays, tels que les colonies africaines, l'Amérique du Sud et la Russie (alors en pleine refonte communiste), il n'est fait mention nulle part de quelconques statistiques, mais on peut, en fonction des populations de l'époque et de la mortalité moyenne, y estimer le nombre de morts total à près de 6 millions. Mais nous avons montré que la plupart des huit segments génétiques qui le composent proviennent de virus aviaires, probablement nord-américains », précise Michael Worobey, professeur d’écologie et de biologie évolutive à l’université d’Arizona, et auteur d’une analyse génétique du virus parue en 2014 dans la revue PNAS. Pour les autres, l'épidémie est inévitable : les Européens qui débarquent amènent avec eux le virus. La pandémie est donc enrayée vers le début de janvier 1919, avec un pic de mortalité en décembre 1918. Ce virus de forte incidence mais de faible mortalité a ensuite touché tous les pays du monde et a tout de même entraîné la mort d’environ 2 millions de personnes. Fin octobre et début novembre, d'abord en France et en Grande-Bretagne, ensuite dans l'Europe entière durant le mois de novembre 1918, l'épidémie devient aussi grave qu'aux États-Unis. À partir de début novembre 1918, le virus se répand très vite dans toute l'Afrique, l'Amérique latine, les Indes, la Chine ainsi qu'en Océanie. La légère pandémie de la grippe de Hong Kong en 1968 (A (H3N2)) a engendré 1 million de décès tandis que la dernière est enregistrée en 2009. […] Il m’arrivait de voir 50 cas par jour, et parfois 4, 5 ou 6 malades dans la même famille, tous couchés ; je revenais le lendemain, et 2 ou 3 d’entre eux étaient morts. Rappelons que depuis le mois d’avril 1917, les États-Unis sont eux aussi en guerre. Son récit donne froid dans le dos : il traduit toute l’impuissance de la science face à un ennemi insaisissable, qui terrassait dans la force de l’âge des adultes qui avaient eu la chance de survivre aux combats. Les deux autres pandémies furent en 1957-1958, la « grippe asiatique » (virus A (H2N2)), puis en 1968-1969 la « grippe de Hong-Kong » (virus A(H3N2)). » Le médecin dénonce d’ailleurs haut et fort la « résurrection » du virus de 1918, conservé aujourd’hui dans certains laboratoires nord-américains : une véritable bombe biologique, que personne ne souhaite voir ressurgir. Et dans les années 1920 et 1930, on mettra en place plusieurs mesures, comme la pasteurisation du lait, et on fera des efforts pour contrer la mortalité infantile, la tuberculose et les maladies vénériennes. D’autres suffoquent du fait de l’obstruction des poumons. Les populations porcines subissent ainsi continuellement l'assaut des virus grippaux aviaires, qu'ils ne craignent normalement pas du fait de la barrière des espèces. Il était somme toute assez commun : durée d'incubation très courte (de 1 à 2 jours), immense majorité de cas bénins et mortalité habituelle d'environ 0,15 %, soit un cas mortel sur 700 malades, particulièrement chez les vieillards et les nourrissons, comme c'est encore le cas aujourd'hui. L'État américain, ainsi que la population, prennent soudainement conscience de l'importance de cette épidémie. Cela fait déjà plusieurs mois, en effet, que la maladie sème la terreur. Miner, alerté par le taux de mortalité envoya un rapport aux autorités sanitaires. Le nombre de complications pulmonaires ainsi que la mortalité restant étrangement faibles au regard de la virulence de cette épidémie et de leur grande vulnérabilité habituelle face aux grippes, telle celle de 1957, ou d'autres, même anodines. Bientôt un assouplissement de la quarantaine pour les voyageurs arrivant au Canada? Grippe asiatique : comment se caractérise-t-elle ? Cependant, pour les chercheurs et les historiens, des données sont encore disponibles dans les archives médicales et sanitaires de certains pays. Un faible taux de bon cholestérol n'est pas nécessairement un facteur de risque pour les maladies du coeur. Le bilan est lourd : au Canada, on dénombre 50 000 victimes, dont 14 000 au Québec. C'est effectivement souvent ainsi qu'apparaissent les nouvelles souches de virus de la grippe : par l'interaction de populations humaines, porcines et aviaires. Le gouvernement des Samoa américaines isola l'archipel et parvint à protéger sa population. À l’été 1918, on observe une accalmie. Ce n'était généralement qu'au bout de deux mois que l'épidémie s'essoufflait, poursuivant ailleurs son œuvre. Le Pr Julien Besançon dans son livre Les jours de l'homme situe très précisément la date de cette immunisation. Ce retour de la pandémie déclenche des foyers épidémiques disséminés sur la planète, notamment dans les régions jusqu'alors épargnées, comme l'Australie, où il ne sera résorbé qu'en août 1919. C'est-à-dire jusqu'à 300 fois plus de morts. Le constat est clair : on n’était pas équipé pour y faire face, il faut désormais être mieux préparé », explique la professeure Magda Fahrni, du Département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal. Toute la France est touchée à la fin Mai. Après la mutation d’un virus humain chez le canard, cette souche s’est répandue en Chine en février 1957, a atteint Singapour en avril et les États-Unis en juin. « J’étais en face d’une maladie terrible, jamais vue à Montréal de mémoire d’homme. « Updating the accounts: global mortality of the 1918-1920 “Spanish” influenza pandemic. ». Achetez le numéro présentement en kiosque. However, it must be acknowledged that even this vast figure may be substantially lower than the real toll, perhaps as much as 100 % understated. En août, la grippe fait le chemin inverse : elle revient d’Europe et pénètre en Amérique du Nord par les ports de la côte est des États-Unis, ainsi que par le port de Halifax. Rapidement, la grippe émerge dans d’autres camps, puis dans la population civile. The Spanish flu, also known as the 1918 flu pandemic, was an unusually deadly influenza pandemic caused by the H1N1 influenza A virus.Lasting from February 1918 to April 1920, it infected 500 million people – about a third of the world's population at the time – in four successive waves. Pour les autres pays d'Europe, la période de propagation s'étend de mi-octobre à mi-novembre, celle du pic de mortalité, de mi-novembre à mi-décembre. Quoi qu’il en soit, il se répand comme une traînée de poudre et sème la mort. En un peu plus d'un an, la pandémie aura fait finalement plus de victimes (voir les évaluations dans le chapeau) dans le monde que la Première Guerre mondiale entre août 1914 et novembre 1918. Après plus de 50 millions de morts emportés par la guerre et cette grippe, la pandémie s'achève définitivement vers le début de l'été 1919. Une grippe extrêmement contagieuse et virulente qui a touché toute la planète. La grippe H2N2 n’est pas réapparue chez l’homme depuis 1968. Ce virus est une grippe H1N1 dont l'origine aviaire est fortement suspectée à la suite de l'identification en 1999 de la séquence complète des 1 701 nucléotides du gène de l'hémagglutinine[27]. La mortalité importante était due à une surinfection bronchique bactérienne, mais aussi à une pneumonie due au virus. « Les 28-29 ans, les plus touchés, n’avaient jamais été exposés à un virus de type H1N1. Retour sur la pandémie la plus meurtrière du XXe siècle. En juillet, l'Europe considère l'épidémie comme pratiquement terminée, bien qu'ayant atteint un nombre élevé d'individus, surtout dans les armées, mais s'étant manifestée sans gravité, étant de courte durée, et avec des symptômes classiques peu alarmants. Cette tranche d'âge étant habituellement et clairement la moins touchée. This paper suggests that it was of the order of 50 million. On ignore aujourd'hui encore s'il s'agit d'une seule ou de différentes souches, toutes n'engendrant cependant que des symptômes bénins. ». Des îles du Pacifique aux villages inuits du Nord canadien, aucune région de la planète ne sera épargnée. De plus, toute mesure générale risque de devenir un signe de faiblesse en direction de l’ennemi. Il aura suffi de 15 jours à ce virus pour être présent sur l'ensemble du sous-continent Nord-Américain. « Mais à mesure que décline le nombre de cas, plusieurs patients présentent des grippes graves et prolongées », lit-on dans l’ouvrage de Patrick Berche. L’expansion est rapidement mondiale, en raison de l’intense trafic maritime.
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