apollon histoire

» Il reproche à Achille de ne pas l'avoir reconnu sous les traits du Troyen Agénor : « Pourquoi me poursuis-tu, Achille, avec tes pieds rapides, De retour, il décida de faire de Delphes son prochain sanctuaire. La thèse d'une origine « asiatique » (c'est-à-dire anatolienne) d'Apollon et d'Artémis a été développée par des grands noms de l'hellénisme tels que Wilamowitz en 1903[7] ou M. P. Nilsson en 1925[8] avant d'être remise en cause plus récemment. En punition, il reçut la tâche de conduire le char et devenait donc Phébus, le « dieu soleil ». À la recherche d'un lieu où fonder son oracle, Apollon s'arrête d'abord à la source Telphouse, près de l'Hélicon. ], Apollon est paradoxalement peut-être le dieu le plus grec de tous et a une longue histoire en Grèce avant l'époque classique. Apollon est le fils de Zeus dieu du ciel et de Létô. Le roi Midas, qui avait préféré le son de la flûte à celui de la lyre, est doté d'une paire d'oreilles d'âne[62]. Henri Grégoire, avec la collaboration de R. Goossens et de M. Mathieu. D’autres déesses, cependant, envoyèrent Iris, la messagère des dieux, afin qu’elle libérât Ilithyie de l’attention d’Héra, ce qu’elle fit. De même, l’arme d’Apollon et de sa jumelle, l’arc, n’est pas grec mais barbare (au sens grec : tous les peuples qui ne parlent pas le grec) ; il porte de plus, comme sa sœur, non pas des sandales, à l’instar des autres dieux, mais des bottines, type de chaussure considérée comme asiatique par les Anciens. Avant son règne, Apollon Pythien n'avait ni or, ni argent[12]. Il y revient tous les dix-neuf ans, période au bout de laquelle les astres ont accompli une révolution complète (un cycle métonique)[34].  argyrótoxos, « à l’arc d’argent », Il est fréquemment représenté avec son arc et ses flèches, ou encore avec une cithare, voire une lyre : on le qualifie alors de « citharède »[1]. Toutefois Diodore donne une fin différente puisque il la donne mère de Syros, héros éponyme des Syriens. Apollon joue un rôle majeur dans l’Iliade : selon Homère, c'est lui qui est à l'origine de la dispute d'Agamemnon et Achille et donc de l'ensemble des événements narrés par le poème[87]. Là se cache un dragon, du nom de Python. Ainsi, chez Eschyle, Gaïa donne l'endroit à sa fille Thémis, laquelle le donne à son tour à sa sœur Phébé, qui le remet ensuite à Apollon[41]. Delphes se situe dans la région de Pytho, où l’on trouve la fontaine de Castalie. Pleines de terreur, « car nulle d'entre elles n'eut assez de courage, si fertile qu'elle fût, pour accueillir Phoibos »[25], îles et presqu'îles refusent l'une après l'autre d'accueillir Apollon. Chez Pindare, le dieu prend contrôle du lieu par la force (on ne précise pas comment), ce qui pousse Gaïa à vouloir le jeter au Tartare[38].  hekáergos, « qui repousse au loin », s.e avec ses flèches, Apollon est le fils de Zeus et d’une Titanide, Léto. Le dieu n'obéit pas immédiatement, mais s'envole à bord de son char pour le pays des Hyperboréens qui, selon certaines versions, est la patrie de Léto[34]. Il est le Dieu de la jeunesse éternelle. Les spécialistes actuels des études celtiques voient davantage en Lug un héritier du couple indo-européen des Dioscures, les Jumeaux divins, une des plus anciennes figures du panthéon indo-européen[14]. Chez Aristonoos, Apollon est conduit à Delphes par Athéna et persuade Gaïa de lui donner le sanctuaire[42]. Il a pour sœur jumelle Artémis. Cette épiclèse est cependant plus souvent interprétée à partir du nom du « loup » (Gernet, Jeanmaire…). Les premiers exploits du dieu sont décrits dans l’Hymne homérique à Apollon pythien. C’est ainsi que la ville prit réellement son nom de Delphes (Delphoí), dérivé de delphís, « dauphin » (lequel terme français nous vient du grec par le latin). Son premier lieu de culte est bien sûr Délos, capitale religieuse des Ioniens ; c'est sous Périclès, au Ve siècle av. Apollon se plaint de cette concurrence déloyale à Zeus, qui met fin aux rêves[40]. Quand Héraclès s'empare du trépied de Delphes pour faire pression sur la Pythie, Apollon accourt à la rescousse de la prêtresse. Il s'est ainsi affirmé comme dieu de la sagesse face à la folie dionysiaque. Par le terme de « loup », il faut entendre non pas le culte de l'animal en lui-même, mais de son symbolisme, lequel n'est autre que le vent considéré tant par ses vertus bénéfiques que destructrices. Finalement Létô accoucha sur l'île infertile et flottante de Délos. Épuisée par cette poursuite, Daphnée demande à Pénée, son père, de lui venir en aide. Lorsque son culte s’introduit en Grèce, il est déjà honoré par d’autres peuples pré-hellènes, ce que l’Hymne homérique qui lui est destiné indique en signalant que les Crétois étaient ses premiers prêtres. Daphné qui voulait rester chaste invoqua le secoure de son père qui la transforma en laurier. Nietzsche rejette le romantisme wagnérien en 1876 dans. Ainsi le laurier devint-il la plante consacrée à Apollon. Toutefois, Fritz Graf souligne les ressemblances entre l'Apollon grec et le dieu hittite Télipinu. Dans d'autres traditions, la prise de Delphes est pacifique. On ignore la fin de l'histoire[80]. À partir de l'époque classique, tous les sites oraculaires de grande envergure appartiennent à Apollon, à l'exception de l'oracle de Zeus à Dodone et, plus tard, de celui de Zeus Ammon à Siwa[109]. « Carnassier » et « carnivore » : quelle différence ? Sa sœur jumelle est Artémis. Pendant les jeux funéraires de Patrocle, il ôte la victoire à l'archer Teucros, qui a omis de lui promettre une hécatombe[94]. On dit que le premier amour d'Apollon fut Daphné , fille du fleuve Pénée. Il est représenté les cheveux longs, conformément à l'une de ses épithètes homériques[121]. Puis Thémis offre à Apollon le nectar et l'ambroisie. Il fait de la peau du dragon écorché le trépied sur lequel est assis la Pythie. Une version du mythe dit que c’est le dragon Python qui, envoyé par Héra, poursuit Léto pour l’empêcher d’accoucher. [22]. La musique de Wagner, en revanche, par son romantisme, est clairement dionysiaque. Aussitôt, Poséidon fait sortir des eaux Ortygie qui prend le nom de Délos, « la visible ».  loxías « l’oblique » (pour Apollon comme dieu des oracles) ; l’arc, la lyre, la flûte, les cornes de bovidés et le laurier (cf. Figurent également parmi ses amants Hélénos, frère de Cassandre[81] ; Carnos, fils de Zeus et d'Europe, qui reçoit du dieu le don de divination[82] ; Leucatas qui, pour échapper au dieu, se jette du haut d'une falaise et donne son nom à l'île de Leucade[83] ; Branchos, aimé d'Apollon alors qu'il garde ses troupeaux, puis fondateur de l'oracle du dieu à Didymes[84]. Néanmoins, Apollon sait se retenir face à son oncle Poséidon et lui propose de laisser les mortels régler eux-mêmes leurs querelles[56]. Walter Otto (trad. Apollon et Tityos, pélikè attique à figures rouges de Polygnote, vers 450‑440 av. Devant l’autel d’Apollon, des jeunes filles dansent comme des grues : Lykeios : de l’origine lycienne d’Apollon, Loxias : l’oblique, qui donne des oracles ambigus, La figure d’Apollon est utilisée par le philosophe Friedrich Nietzsche (1844 – 1900) dans sa. Chez Hygin, Apollon tue Python pour venger sa mère, que le serpent a poursuivie pendant sa grossesse[31]. Claude-Nicolas Grimbert et Armel Morgant). jeudi 11 mai 2006, par HistoireDuMonde.net. C'est une caractéristique typique d'un dieu vent qui ne vieillit jamais[120]. Sauroctone, « tueur de lézards/ dragons ». C’est peut-être le dieu qui a le plus été adoré dans toute la mythologie gréco-romaine et l’un des plus complexes à cerner, d’autant plus qu’il a, au fil du temps, « absorbé » d’autres dieux mineurs. ». De même, il dérobe Hector à la rage d'Achille[49]. Ayant besoin de sectataires, il se métamorphosa en dauphin et détourna un navire crétois qui passait près de là pour en attirer les passagers, les prêtres signalés plus haut, dans son sanctuaire. Développement de sites internet de qualité, YLMedia - Infographie - Site web sur mesure. Apollon est aussi parfois appelé Phébus (ou Phœbus, Phoĩbos, en grec ancien). J.-C., (musée archéologique national de Madrid). Crisa prend alors le nom de Delphes (Δελφοί / Delphoí). Après avoir tué le serpent et supplanté Gaïa, il fit de Delphes son territoire. L’Apellon dorien serait une figure syncrétique de plusieurs divinités locales pré-grecques, de même que l’Apollon grec est la fusion de plusieurs modèles, dont Apellon ; il est d’ailleurs remarquable que son épithète de Lycien puisse être comprise comme « qui vient de Lycie » ou « qui protège des loups », c’est-à-dire que les deux origines, l’une asiatique et l’autre dorienne, se confirment en un seul terme. Pour les punir, Cassandre, fille du roi de Troie Priam et de Hécube, accepte les avances d’Apollon s’il lui enseigne. | s’inscrire Selon les versions, il aide Pâris à abattre Achille[52], ou prend la forme du prince troyen[53] pour le tuer. Chez Pindare, Artémis et Apollon naissent, jumeaux, à Délos[29]. On considère qu’ils sont d’origine asiatique, ce qui, pour les Grecs, signifiait « d’Asie Mineure ». Les jardins de Versailles offrent de nombreuses représentations du dieu solaire : Le bassin d'Apollon est situé dans la grande perspective, à proximité du Grand Canal. • Syllis, la nymphe, donna naissance à Zeuxippos, le … Et ses dieux sont à son image[104]. Louis-Nicolas Clérambault a composé deux cantates, Apollon, opus 15 et Apollon et Doris, opus 21.  alexíkakos, « qui éloigne le mal », Sa sœur jumelle est Artémis. Pour la venger. Seule l’île d’Ortygie, qui n’était pas fixe, put l’accepter, car son statut de terre flottant sur les eaux n’en faisait ni une île au sens propre ni une zone terrestre. Apollon s’est épris de la jeune fille, et vient provoquer Idas en combat pour obtenir ses faveurs. » Les Muses chantent en chœur les dieux et les hommes ; les dieux de l'Olympe, Arès compris, se donnent la main pour danser et Apollon lui-même, tout en jouant, se joint à eux. Le rapprochement proposé par Bernard Sergent entre Lug et Apollon n'a pas été repris par d'autres spécialistes. Cet auteur s’inscrit dans la lignée des travaux de Louis Gernet (Dolon le loup) et d'Henri Jeanmaire (Couroï et Courètes). Il se transforme ensuite en jeune homme et conduit les Crétois jusqu'au sanctuaire dont ils deviendront les desservants. Ceci explique le rôle de la divinité comme tuteur des éphèbes, de jeunes guerriers qui accomplissent leur initiation d’adultes, sa fonction de protecteur du grain semé et enfin sa qualité de dieu de la prophétie qui révèle les mystères et initie les musiciens et les poètes. hekêbólos, « qui vise loin », Très bon texte sur Antoine de Saint-Exupery. Le culte d’Apollon s’était entre-temps répandu partout dans le monde Antique, de l’Asie Mineure (le sanctuaire de Didymes, près de Milet, en porte la trace flagrante : c’est l’un des plus grands temples jamais bâtis dans la zone méditerranéenne) à la Syrie, sans parler des innombrables temples qui lui sont dédiés en Grèce même. J.-C. — à l'époque archaïque, ce sont Hélios ou Hypérion qui représentent le feu solaire[19] ; la première mention attestée remonte à Euripide, dans un fragment de la tragédie perdue Phaéton[20],[19]. Apollon et Athéna l’assistent dans ce forfait. Le dieu Apollon n'a pas encore subi les influences qui l'amèneront à devenir le dieu complexe qu'il est dans la Grèce classique. À la demande de Héra, complotant contre son époux, Poséïdon enchaîne Zeus. sous tes auspices s'élèvent les villes ; car tu te plais à les voir se former, et toi-même en poses les fondements[64]. Homère présente avant tout Apollon comme un dieu archer. Celles-ci ont pour objet des nymphes, des mortels/mortelles, mais très rarement des divinités majeures[68]. La dépouille du serpent reçoit le nom de Πυθώ / Puthố, « la pourrissante » (de πύθειν / púthein, « pourrir »), Apollon prend le titre de Pythien et sa prêtresse celui de Pythie. Au rebours de la thèse traditionnelle, Bernard Sergent, spécialiste de mythologie comparée, s'attache à montrer dans Le livre des dieux. Héros des cycles Homériques (Illiade, Odyssée), Perceval, le conte du Graal - C. de Troyes, Royaumes Anglo-Saxons et invasions Viking, Le role des sous marins dans la guerre froide, Les débuts de l’Ordre des Templiers n’étaient pas si simples cela dit ils ont (...), Dans le dossier militaire de mon père...Il est dit qu’il est " volontaire au (...), Je cherche des éléments sur le parcours au 1er Choc du sous-lieutenant (...), bon... Elle rencontre un grand succès parmi les poètes, milieu où le nom d'« Apollon » est souvent employé, par métonymie, pour désigner le soleil, de même que « Déméter » pour le pain ou « Héphaïstos » pour le feu. Après sa naissance, Apollon quitta Délos pour la contrée des Hyperboréens, peuple mythique du Septentrion, près de qui il séjourna un an (il y revint périodiquement à la suite). Ainsi des musiciens Linos et Orphée, du devin Philamnos, d'Ion, éponyme des Ioniens ou de Delphos, fondateur de Delphes. Votre identifiant personnel vous parviendra rapidement, par courrier électronique. Cependant, son culte est solidement ancré dans l'ensemble du monde grec dès le VIIIe siècle av. Apollon est le fils de Zeus et de la Titanide Léto[23]. Sa première destination le mène au pays des Hyperboréens. L'hymne à Apollon pythien commence par l'apparition d'Apollon dans l'Olympe, la phorminx (lyre) à la main : « aussitôt les Immortels ne songent plus qu'à la cithare et aux chants[97]. Comme le dieu védique Rudra, Apollon est un dieu du vent et de la nature sauvage à l'origine : c'est en s'opposant à Dionysos qu'il a développé des caractères « civilisés ». Inversement, il se sert d'Agénor pour éloigner Achille et empêcher la prise de Troie[50]. B. Sergent compare une à une toutes les caractéristiques connues de Lug et d'Apollon et relève de nombreux points et de nombreux attributs communs. Apollon est le fils de Zeus et d’une Titanide, Léto. Désespéré, Apollon fait jaillir du sang du jeune homme une fleur, le hyakinthos, qui n'est sans doute pas la jacinthe actuelle[77]. Bref, à l’aide de son char offert par Zeus son père. Pour lui, le dieu n'est pas asiatique mais gréco-celtique, et par-delà, indo-européen. Là où sa sœur emploie l'arc pour la chasse, son domaine est plutôt la guerre : il donne leur arme aux deux meilleurs archers de la guerre de Troie, le Troyen Pandaros et le Grec Teucros[95]. 19 février 2012, 13:36. votre texte parle de plusieurs version qui sont les même et les photos des statue aussi sont pas pareil... je n’ai pas vraiment appréciée car je n’ai pas vraiment compris toute la version. Merci Selon d'autres légendes, il y passe chaque année les mois d'hiver[36], ne revenant dans son lieu de culte — Delphes ou Délos — qu'avec le printemps[37]. Dans la guerre de Troie, Apollon se range aux côtés des Troyens, qui lui consacrent un temple sur leur acropole[43]. Encouragé, Apollon se déclare à la jeune fille, qu'il emmène en Libye. Ne souhaitant pas partager le lieu avec quiconque, elle lui suggère d'aller plutôt à Crisa, près de Delphes. L'étymologie du nom est incertaine. Il pose ainsi lui-même les fondations de son temple et le lieu où la Pythie rendra ses oracles. J.-C., et il est arrivé « tout d'un bloc » en Grèce : ce n'est pas une divinité composite. J.-C. : « […] la terre elle-même s'entr'ouvrit et reprit les uns dans ses entrailles souterraines, tandis qu'une éternité infinie anéantit les autres. De nombreuses autres aventures sont attribués à Apollon. Enfin, le premier texte mentionnant Apollon est un texte hittite et non pas mycénien[9]. Apollon s'éprend également de la princesse troyenne Cassandre, fille du roi Priam : elle promet de se donner à lui en échange du don de prophétie, mais, après avoir obtenu satisfaction, elle revient sur ses dires. Apollon, Le son de son arc est terrible et sa voix gronde comme le tonnerre quand il arrête le guerrier Diomède dans son élan[91]. Léto lui promit d’en faire une île fixe et purifiée ; celle-ci ne put cependant mettre au monde ses jumeaux et souffrit pendant neuf jours et neuf nuits des douleurs de l’enfantement ; en vain : Héra retenait subtilement Ilithyie, qui préside aux accouchements. L’un des Hymnes homériques raconte en détails son histoire : Héra, jalouse d’une nouvelle infidélité de son divin époux, avait interdit à la Terre de recevoir Léto, enceinte d’Apollon et de sa sœur. ». Il soustrait Énée aux coups de Diomède[46], intervient en personne pour repousser le guerrier grec quand il se fait trop pressant[47] puis sauve Énée en le remplaçant par un fantôme sur le champ de bataille[48]. Son premier lieu de culte est bien sûr Délos, capitale religieuse des Ioniens ; c’est sous Périclès, au Ve siècle av. Connexion Apollon (grec attique, ionique et homérique : Ἀπόλλων, Apollon (GEN), Ἀπόλλωνος) ; dorique : Ἀπέλλων, Apellōn ; arcadochypriote : Ἀπείλων, Apeilōn ; éolien : Ἄπλουν, Aploun ; latin : Apollō). d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a

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