C'est la première ville-étape du Tour à l'étranger mais dès l’édition précédente, en 1906, le Tour passait en cours d’étape en Allemagne, en Italie puis en Espagne. En 1975, les organisateurs opèrent une relance sportive, commerciale et touristique du Tour grâce à une nouvelle stratégie s'adressant aux spectateurs comme consommateurs et qui l'amène à devenir « promoteur de la France des loisirs et du tourisme ». La plupart de ces ascensions se situent dans les Alpes ou dans les Pyrénées, mais il y a de nombreux contre-exemples comme les mont Ventoux, puy de Dôme ou col du Grand Colombier. La première étape en contre-la-montre individuel (en fait une demi-étape) s'est disputée le 27 juillet 1934, entre La Roche-sur-Yon et Nantes[151]. Pour une discographie cycliste à vocation exhaustive, lire : Jacques Seray. Les Tours de France et d'Italie « englobent » le Tour d'Europe et prennent le nom officiel de « Tour de France et d'Europe » et « Tour d'Italie et d'Europe »[85],[86],[87]. Il convainc le campionissimo Alfredo Binda de participer, moyennant une prime de départ, mais refuse la participation de Costante Girardengo qui, associé à Binda, aurait formé selon lui un duo invincible[64]. Le contre-la-montre en montagne, épreuve particulièrement redoutable, n’est que rarement programmé. Depuis que le Tour franchit plus souvent les massifs dits « intermédiaires » (Massif central, Jura, Vosges), des étapes considérées comme accidentées virent le jour. En Italie, Benito Mussolini suit avec intérêt les succès des champions italiens. Bien qu'Henri Desgrange soit resté intransigeant sur le caractère individuel de la compétition, les victoires doivent beaucoup aux ententes entre coureurs du consortium La Sportive, puis de l'équipe Peugeot en 1922[52]. Les premières éditions d'après-guerre ne rencontrent pas le même succès que celles d'avant-guerre, bien que les quatre succès belges de 1919 à 1922, dont celui de Philippe Thys qui devient en 1920 le premier coureur à remporter trois Tour de France[51], sont bien accueillis dans leur pays. Pour l'édition 1930, cinq équipes nationales regroupant 40 coureurs sont présentes : l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France et l'Italie. Certains sites ou communautés recoupent les informations qu'ils trouvent dans la presse régionale ou spécialisée, ainsi que les réservations hôtelières, pour déduire à l'avance le parcours avant sa révélation officielle. Cette tendance s'accentue à partir de 1912 dans les pages de L'Auto, où les articles de Desgrange se font plus offensifs et décrivent le Tour comme une « croisade de la régénération physique en France[32] ». L'entraide entre équipiers était cependant formellement interdite. Cette édition marque tout de même la volonté d'internationaliser le Tour. En juin 1947, alors que les ministres communistes ont quitté le gouvernement un mois plus tôt, l'État confie au Parisien Libéré et à L'Équipe le soin d'organiser le Tour de France. Inquiet, Henri Desgrange l'envoie en reconnaissance et les quatre cols sont bien inscrits au programme de ce Tour[35]. Il arrive désormais que l'épreuve ne "traverse" plus une zone, mais y passe deux voire trois jours. Les coureurs utilisent à l’occasion de ces étapes un matériel spécifique très règlementé. Mais en 1969, c'est finalement le retour aux équipes de marque, telles qu'on les connaît aujourd'hui. Au plan des documentaires, se relèvent Pour un maillot jaune (1965) de Claude Lelouch, Vive le Tour ! En 2003, pour fêter le centenaire du Tour, « symbole de puissance et de technicité ». L'idée d'un Tour « open », c'est-à-dire ouvert aux amateurs, est lancée par Félix Lévitan en 1982. Au lieu de s'ouvrir à l'Est, le Tour élargit son horizon à l'ouest, avec l'arrivée en 1986 d'une équipe américaine, et d'un premier vainqueur américain, Greg LeMond. Le Tour de France 1903 s'élance de Montgeron le 1er juillet devant le café « Le Réveil-matin »[18]. Pour Henri Desgrange, « on fait gagner un cadavre[60]. La Ville de Bruxelles a mené une lutte ferme contre les grandes affiches publicitaires enlaidissant le centre-ville. Afin de refléter plus justement le monde de la bande dessinée actuelle, le Parcours BD se modernise, mettant également à l’honneur la bande dessinée d’auteur avec des artistes comme Nix, Dominique Goblet, Brecht Evens (fresques à venir au printemps/été 2017). L'Humanité s'en saisit et suit pour la première fois le Tour de France[56]. La simple participation au Tour devient une motivation essentielle pour les sponsors d'équipe. Depuis 2012, en plus du dossard jaune, les membres de l’équipe en tête de ce classement peuvent également se signaler par le port d’un casque jaune, rappelant ainsi l'époque où l'équipe leader portait des casquettes jaunes, ce casque jaune n’est toutefois pas obligatoire. Le Tour de France est une compétition cycliste par étapes masculine qui traverse la France avec des incursions occasionnelles dans les pays voisins. La progression de ce nouveau média ne se fait pas sans accroc. Le Tour de France assume également un rôle de promotion des territoires[116]. Lancé le 16 octobre 1900 à l'occasion de l'Exposition universelle et des Jeux olympiques de Paris, le quotidien est condamné le 2 janvier 1903 pour usurpation de titre lors d'un procès intenté par les directeurs du quotidien Le Vélo. Pour répondre aux mesures du gouvernement fédéral prises à la suite de la pandémie de Covid-19, les autorités communales de la Ville de Bruxelles ont pris plusieurs dispositions. L'année suivante, elle passe à 4 minutes pour le vainqueur, 3 minutes pour le deuxième et ainsi de suite. Dans les Alpes, où les cols dépassent souvent les 2 000 mètres, le col de référence reste le col du Galibier, culminant à 2 645 m et constituant une des ascensions les plus dures de France. Il faut attendre la chute du mur de Berlin puis la fin du pacte de Varsovie pour voir participer en nombre des coureurs d'Europe de l'Est[102],[103]. Certaines de ces ascensions mythiques ont acquis une certaine célébrité en rendant les étapes particulièrement difficiles, comme la 18e étape du Tour 2011 avec la fameuse triplette Agnel-Izoard-Galibier. En 2016, c'est l'apparition de caméras thermiques visant à lutter contre les vélos équipés de moteurs électriques qui marque l'épreuve[114]. Ce passage du Tour en terres allemandes est notamment rendu possible grâce à l'intervention du comte Ferdinand von Zeppelin, qui obtient l'assentiment des autorités allemandes[30]. En effet, concurrencées par l'automobile et le cyclomoteur, de plus en plus de firmes disparaissent et avec elles les équipes qu'elles financent. », « aspect fédérateur […] face à la crise économique et au changement de société, « Nous voulons passer par les Alpes, par les Pyrénées, par le Massif central et terminer à Paris », seule région de France métropolitaine que la course n'a jamais visité, Pour la première fois depuis la fin de la, « spectacle sportif à visée commerciale », « ne commencerait à devenir en lui-même profitable qu'à partir de la seconde moitié des années 1970, « le meilleur symbole de la dimension commerciale », « ont sans doute asséché l'imaginaire des écrivains amateurs de la, « au début des années 1930, à la suite de l'introduction de la caravane et du financement de divers prix par des sponsors », « clin d’œil appuyé des organisateurs à l'Europe communautaire en construction, quelques mois après le Traité de Rome qui a vu la naissance de l'Europe des Six, Seuls dix coureurs figurent cependant au classement général final car, Sont appelées « Monuments du cyclisme » les classiques. souhaitée]. Le souvenir Henri-Desgrange est décerné depuis 1947, tandis que le souvenir Jacques-Goddet est décerné depuis 2001. Cette hausse est due pour un tiers aux droits des retransmissions télévisées, devenus au début des années 2000 la principale source de revenus. L'arrivée au Parc des Princes lors de cette édition est l'occasion du premier reportage en direct hertzien de la télévision française. Leur projection quotidienne à Paris commence l'année suivante[78]. Le Tour de France 2011 est la 98 e édition du Tour de France cycliste. Durant les années 1960 et jusqu'aux années 1970, la situation économique du Tour se dégrade. On peut toutefois évoquer l'ascension de l'Alpe d'Huez en 2004, ou celle du Ventoux en 1987. Ainsi, on peut définir trois âges médiatiques pour le Tour : le journal papier de 1903 aux années 1930, puis la radio des années 1930 au début des années 1960, enfin la télévision depuis le début des années 1960. Parisjob (plate-forme de recherche d'emploi), Liste des commentateurs du Tour de France cycliste en France, Liste des villes-étapes du Tour de France, Statistiques et records du Tour de France, Statistiques des victoires d'étapes du Tour de France. Puis c'est le col de l'Iseran (2 770 m) en 1938. La montagne fait progressivement son apparition sur la route du Tour. Celui-ci confie l'organisation du Tour à L'Équipe, nouveau quotidien sportif qu'il dirige, et au Parisien libéré. Il est à noter que malgré la variété des parcours depuis 1952, il aura fallu attendre la centième édition en 2013 et le grand départ en Corse pour que chaque département français (hors outre-mer) reçoive une ville-étape pour la première fois. C'est sous la direction de Prudhomme que des ascensions comme le Port de Balès, la Hourquette d'Ancizan, les Lacets de Montvernier, le col du Grand Colombier ou la Planche des Belles Filles acquièrent une notoriété auprès des cyclistes du monde entier[109]. Cette deuxième hausse importante est concomitante à celle du chiffre d'affaires du Tour. Parmi celles qui ont été enregistrées, citons : Les Tours de France (Boyer, Lelièvre fils, 1927) ; P'tit gars du Tour (Dufas, Frédo Gardoni et Cazalis, 1932), Le Maillot jaune (Gardoni, Jardin et Charlys, 1936), Faire le Tour de France (Lepère et Muscat, 1950), Il a le Maillot jaune (Romat et Dréjac, 1965), "Tour de France" (Kraftwerk), Tour de France (ROWJAY C.O.B, 2015). Après les cinq victoires françaises, les Belges Romain Maes et Sylvère Maes s'imposent en 1935 et 1936. On a ensuite été habitué à voir neuf coureurs par équipe de 1987 à 2017. Plusieurs auteurs ont toutefois effectué des estimations. Enfin, le Tour, spectacle gratuit et fête populaire, attire de nouveau la foule sur le bord des routes, probablement grâce à son « aspect fédérateur […] face à la crise économique et au changement de société[99] ». Ce mode de fonctionnement continuera jusqu'en 1961. Lors du premier Tour de France, en 1903, le total des primes était de 20 000 francs or, dont 3 000 pour le vainqueur[139]. Toute la presse consacre une ou plusieurs pages au Tour. Un classement du centenaire fut mis en place en 2003 en additionnant des places obtenues lors des étapes de 1903, c’est-à-dire : Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Paris. Il délimite le territoire français, rappelle les prétentions françaises sur l'Alsace-Lorraine et passe ainsi dans « l'arsenal de la revanche[31] ». La télévision est présente sur la route du Tour dès la fin des années 1940 mais doit expérimenter toutes sortes de moyens afin d’assurer un reportage correct de la course. Félix Lévitan décrit les nouvelles priorités du Tour : « Nous voulons passer par les Alpes, par les Pyrénées, par le Massif central et terminer à Paris ». Ne pouvant plus comporter le mot vélo, le journal est alors rebaptisé L'Auto[15],[16]. Alors que Le Vélo est publié sur papier vert, Henri Desgrange fait éditer son quotidien L'Auto-Vélo sur papier jaune et affirme son programme, le soutien de l'industrie automobile et cycliste[10]. À la mort de ce dernier en 1926, son fils aîné Maurice Goddet se voit léguer la majorité des actions du journal, cependant qu'Henri Desgrange reste le patron du Tour. Il est alors remporté par le Belge Firmin Lambot. De 1903 à 1939, le Tour de France est organisé par L'Auto et est dirigé par Henri Desgrange, directeur de ce journal sportif. Ils lui décrivent les difficultés et la souffrance des coureurs du Tour de France, « en accentuant le côté dramatique de l'épreuve ». De 1906 à 1951, la distance moyenne d'un Tour de France est de 4 962 km[146], soit le double du kilométrage des deux premiers Tours (la distance maximale de 5 745 km est atteinte en 1926). Jusqu'alors, seules quelques étapes avaient ce privilège, notamment les étapes de montagne. Depuis plusieurs dizaine d’années, la Ville met à l’honneur sur ses murs bruxellois des personnages et des auteurs incontournables de la bande dessinée franco-belge. Les journalistes se saisissent du sujet et révèlent des témoignages confirmant les pratiques dopantes d'Armstrong, ainsi que des contrôles positifs[Note 6]. Le Vélo de Ghislain Lambert de Philippe Harel (2001) présente la carrière ingrate d'un « petit coureur ». L’année la plus mémorable reste 1964 avec le mano a mano opposant Jacques Anquetil et Raymond Poulidor. » En 1992, année de signature du traité de Maastricht, le Tour rend un nouvel hommage à la construction européenne en visitant sept pays, un record[155],[156]. Il signe des contrats avec de nouveaux diffuseurs et insuffle une nouvelle stratégie commerciale, poursuivie par son successeur Jean-Marie Leblanc, qui le remplace dès l'année suivante. Le Tour connaît un éphémère regain d'enthousiasme en 1923 avec la victoire d'Henri Pélissier, l'un des coureurs français les plus populaires de l'époque[53]. Les étapes de montagne n’attribuent que peu de points pour ce classement, tandis que les étapes de plaine, avec arrivée fréquente au sprint, sont plus richement dotées. Il est célèbre pour son sommet rocailleux lui valant le surnom de « mont Chauve », sa chaleur et ses vents violents, ainsi que pour la mort du cycliste britannique Tom Simpson, le 13 juillet 1967. Parmi la vingtaine de titres publiés en albums, il faut citer L'inconnu du Tour de France (Graton, 2003), une aimable compilation des récits complets de Jean Graton parus dans Tintin, de 1954 à 1964. Il est appuyé dans sa démarche par d'autres industriels du cycle et de l'automobile, dont Adolphe Clément, Édouard Michelin ou le baron Étienne van Zuylen van Nyevelt, président de l'Automobile Club de France[10], qui s'indignent également des tarifs publicitaires pratiqués par Pierre Giffard pour son journal[11]. Les étapes, désormais au nombre de onze, sont plus courtes, de sorte que les coureurs ne roulent plus la nuit. Henri Pélissier poursuit dans sa protestation contre Desgrange et son règlement trop strict en envoyant un courrier à différents journaux. Ce départ sera le plus septentrional de l'histoire et oblige les organisateurs à adopter un format de 24 jours de course contre 23 habituellement avec une journée de repos dès le premier lundi. Si l'on excepte l'île de beauté, la Creuse fut le dernier département de France continentale à recevoir une étape du Tour pour la première fois, c'était à Guéret en 2004. À la Libération, L'Auto est interdit de paraître et ses biens, dont le Tour de France, sont mis sous séquestre par l'État. Le Tour de France parvient tout de même à se relancer au milieu des années 1970. La caravane lancée en 1930 est composée de six véhicules qui précèdent la course. À la fin du XIXe siècle, le quotidien Le Vélo qui tire à 300 000 exemplaires détient le monopole de la presse spécialisée dans le sport. Goddet reste à la tête du Tour de France jusqu'en 1987. L'annonce de l'évènement incite le Tour de France à prendre pour la première fois son départ de l'étranger, à Amsterdam, en 1954. Les promenades en groupe ne signifient rien et finissent par lasser le public. Au fil des années, le Parcours s’est développé, des auteurs non-bruxellois mais belges ont collaboré… Et puis, des auteurs étrangers – Hugo Pratt, Zep, Dupuy-Berberian, Uderzo, Mezzo, pour ne citer qu’eux – s’inscrivant dans le vaste héritage de la bande dessinée franco-belge. Ces affiches, une fois retirées, donnaient à voir des façades délabrées qu’il fallait restaurer. » Leur héroïsme s’accroît à partir de 1910 lorsqu'ils franchissent la haute montagne, qui donne à leurs exploits « une dimension mythologique[42] ». Un contrat d'exclusivité est même signé en 1978. Le comte de Dion prend alors ses distances avec Pierre Giffard et décide de créer son propre journal, L'Auto-Vélo[5]. L'adhésion du public à la formule des équipes nationales est générale et suscite un véritable regain d'intérêt. Le nombre d'équipes candidates au Tour de France est croissant. Il propose des Tours avec des premières semaines très corsées, avec des étapes de moyenne montagne, ou des étapes de "classiques" en empruntant de nombreuses côtes (dans le style de la Flèche wallonne ou de Liège-Bastogne-Liège) ou des secteurs pavés (ceux du Paris-Roubaix notamment). Les équipes nationales font un bref retour en 1967 et 1968, sans succès. Ces primes ont baissé jusqu'aux années 1920, et ont connu une première forte hausse « au début des années 1930, à la suite de l'introduction de la caravane et du financement de divers prix par des sponsors ». Dans les Pyrénées, on peut citer les arrivées du plateau de Beille, où les quatre premiers vainqueurs ont remporté le Tour, le Pla d'Adet ou encore Luz-Ardiden. La plus haute arrivée d'étape (2 645 m) a eu lieu en 2011 au sommet du col du Galibier, à l'issue de la 18e étape, entre Pignerol et le col du Galibier. Des images de drones, pour valoriser les monuments, apparaissent dès 2013[111]. Avec le retour des sponsors, la caravane reprend de l'ampleur, et le Tour de France redevient bénéficiaire à partir de 1976[100]. En 1950, mais surtout à partir de 1951, le Tour de France va perdre sa forme de boucle. La période voit le Tour de France devenir une « gigantesque machine économique[104] ». Le Tour est également présent sur Internet et les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, populaires dès le début des années 2010. L'image du Tour pâtit de la présence de « champions peu charismatiques » et des entorses au règlement de la course. En 1907, le Tour de France s'arrête à Metz, en Alsace-Lorraine, alors territoire allemand. Ces politiques permettent au Tour de tripler son budget entre 1988 et 2003, grâce à une forte augmentation des droits télévisés et des recettes publicitaires. Les constructeurs de cycles, n'étant pas en mesure de mettre sur pied des équipes compétitives face au manque de pneumatiques et d'accessoires, acceptent l'idée d'Alphonse Baugé de se regrouper dans un consortium sous le nom de « La Sportive »[46]. Ce groupe de presse devient ainsi propriétaire du Tour de France, toujours organisé par L'Équipe et Le Parisien libéré jusqu'en 1973. Durant les années 1950, sous l'impulsion de Félix Lévitan, le parcours du Tour « s'affranchit du chemin de ronde », ce qu'Henri Desgrange n'avait pas osé faire. Le Luxembourgeois François Faber, vainqueur en 1909, meurt lors de la bataille de l'Artois de mai 1915. En 1913, le Tour de France s'arrête une première fois en Suisse, avec Genève comme ville-étape (sans s’y arrêter, le Tour était déjà passé en Suisse en 1907). En 2013, sort le film La Grande Boucle de Laurent Tuel avec Clovis Cornillac, Ary Abittan, Élodie Bouchez, entre autres. C'est également à partir de cette année qu'à l'initiative d'Alphonse Steinès, un collaborateur de Desgrange, le Tour se rapproche de ses frontières, jusqu'à former un « chemin de ronde », un « encerclement processionnel du pays qui manifeste ostentatoirement les valeurs de la France moderne et industrielle, le dynamisme et la santé éclatante de la jeunesse[29] ». Des sponsors se retirent, au point qu'il ne reste plus que quatre équipes professionnelles françaises en 1974[97]. Les années 1950 voient le développement de la télévision. » Alors qu'au cours de la décennie précédente, le public se concentre principalement dans les villes et sur les sommets, le Tour dans les années 1930 attire une foule importante sur l'ensemble de son parcours, jusqu'à représenter selon les estimations le quart de la population française d'alors, soit 10 millions de spectateurs[74]. Pendant l'Occupation, les Allemands souhaitent que le Tour de France soit de nouveau organisé, afin de « rallier tout le peuple français » et de « légitimer leur pouvoir en autorisant à nouveau une grande manifestation publique », ce que Jacques Goddet, qui a succédé à Henri Desgrange, refuse. Pour financer cette nouvelle formule, L'Auto trouve de nouvelles sources de revenus en mettant à contribution les villes qui participent par le biais d'une redevance en contrepartie de la publicité offerte et de l'activité générée pour l'hôtellerie et la restauration par la réception du Tour[65]. Ce fonctionnement incite les coureurs à aider leurs coéquipiers à obtenir de bons résultats, quitte à sacrifier leurs propres chances[142]. Le premier reportage en direct d’un sommet alpin se limita en effet à un plan fixe du passage du col. Le classement du meilleur grimpeur est créé en 1933. Cette étape marque le début de la recherche de démesure du Tour de France. Logo depuis octobre 2018, utilisé à partir de l'édition 2019. En 2022, pour la première fois dans l'histoire de l'épreuve, le Danemark accueillera l'épreuve durant 3 jours. En 2014, ce sont des caméras embarquées (les GoPro) sur les vélos qui arrivent sur la course[112]. C'est au cours de cette année-là que se déroule l'étape Bayonne - Bagnères-de-Luchon (326 km à parcourir, le dernier coureur mettra 22 h 47 min) et qui « reste aujourd'hui encore entouré d'une aura mystique »[57]. Au début des années 1980, l'organisation du Tour de France cherche à élargir son audience et à trouver de nouveaux adversaires aux coureurs d'Europe de l'Ouest (les vainqueurs du Tour de France ne sont alors tous issus que de sept pays de cette région), et particulièrement à Bernard Hinault qui domine la compétition. On note deux types d'ascensions : les arrivées au sommet, qui se font généralement dans des stations de sport d'hiver, et les cols, généralement plus élevés en altitude, qui sont souvent enchaînés jusqu'à l'arrivée dans les étapes de montagne. Les mêmes se retrouvèrent pour un film cette fois parlant, Hardi les gars ! Les sponsors de l'époque étaient les fabricants de cycles (Peugeot, Alcyon, La Française…). Puis les Pyrénées sont au programme avec Peyresourde (1 569 m) et le Tourmalet (2 115 m, premier à plus de 2 000 m) dans la même étape en 1910. La popularité du Tour s'accroît rapidement durant cette période. Cela amène la course à explorer les chaînes pyrénéenne (en 1910) et alpestre (en 1911), à faire des incursions en Alsace-Moselle, alors sous administration allemande. Puis en 2015, un partenariat avec Dimension Data permet aux spectateurs de suivre la course de façon inédite au moyen de données collectées en temps réel[113]. Créé pour porter un coup fatal au Vélo, journal concurrent de L'Auto, le Tour de France est depuis ses débuts un « spectacle sportif à visée commerciale »[130]. Le Tour de France, le Tour d'Italie et le Tour d'Espagne constituent les trois grands tours. Les nouvelles priorités du parcours multiplient les transferts entre villes et hôtels, au point que les coureurs improvisent une grève à Valence d'Agen en 1978. Le mont Ventoux est un cas particulier par son isolement géographique. Le combatif du jour précédent est signalé en course par un dossard rouge. En 1964, c'est au tour de l'Allemagne de recevoir une étape pour la première fois, à Fribourg-en-Brisgau, puis l'année suivante un premier « grand départ » à Cologne. Six coureurs entrent ainsi en course à Marseille, et font l'objet d'un classement général séparé[58]. Les premières éditions du Tour de France se couraient, soit individuellement, soit par équipes de marque. Afin d’éviter cette dernière, les coureurs peu à l’aise en montagne se regroupent en vaste peloton, qu'on appelle communément l'autobus, ou gruppetto.
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