Les trois avions firent le plein de carburant et retournèrent à Tinian où ils arrivèrent sans dommages le 9 août à 23 h 30[52]. Des vents de 300 à 800 km/h dévastèrent les rues et les habitations. L'équipe s'entraîna sans relâche pour peaufiner la mission et plus particulièrement Parsons qui était chargé d'armer la bombe en vol avec toutes les responsabilités que cela impliquait. C'est comme si on avait essayé d'éteindre un incendie avec tout, sauf de l'eau. nécessaire]. Quelques heures après l'explosion, le nuage atomique ayant atteint un développement vertical important provoqua des chutes de pluie. (…) Nous exprimons sans réserve notre gratitude à l'égard de la science pour nous avoir donné cette nouvelle arme avant la fin de la guerre. Paediatric Child Health par Juliet Guichon et Ian Mitchell, dirige sa réflexion en analysant les trois dernières affaires judiciaires impliquant des mineurs Témoins de Jéhovah au Canada[34]. En mars 2007 au Japon, près de 252 000 personnes encore vivantes sont considérées « hibakusha » (survivants de la bombe). » L'entrée en guerre de l'Union soviétique n'y est en revanche pas évoquée. »[35]. Elles pouvaient certes être réversibles, mais cette soudaine incapacité à se déplacer empêcha un grand nombre de personnes de trouver un abri et d'échapper à la mort alors que les incendies se développaient. Kōichi Kido, un des proches conseillers de l'empereur, déclara « Nous, les partisans de la paix, fûmes aidés par la bombe atomique dans notre quête pour l'arrêt de la guerre »[réf. 24-3) ; toutefois, ces concepts ont été en partie repris dans les. Rétablissement post opératoire plus rapide, Portabilité (services d'urgences ambulants), Compatibilité totale (services trauma, champs de bataille), Il n'y a pas d'alternative à la transfusion sanguine en cas d'anémie aiguë et de pertes sanguines mettant en jeu le pronostic vital, Les informations concernant les indications de l', Procédures différentes, équipements particuliers, Coûts parfois très élevés de certaines méthodes de substitution de la transfusion sanguine, qui ne sont pas pris en charge par leur organisation. Pour l'historien spécialiste des États-Unis André Kaspi : « Chacun jugera en son âme et conscience, si Truman a eu raison ou tort, s'il a fait tout ce qu'il fallait faire pour éviter le dernier massacre de la guerre. Il a fallu toute la vigilance du président du Sénat pour empêcher que se tienne, dans l'enceinte du Palais du Luxembourg, un colloque organisé par une des nombreuses associations qui servent de faux-nez aux Témoins de Jéhovah. La possibilité de cibler le palais impérial à Tokyo avait été discutée, mais cette option non recommandée dans la mesure où Tokyo avait déjà été largement bombardée par ailleurs. Quand l'expert sur le Japon, le professeur Edwin O. Reischauer, entendit cette terrible nouvelle, il se rendit précipitamment dans le bureau de son chef, le major Alfred MacCormack, dans un département des services de renseignement de l'armée. L'article reprend les principaux éléments du communiqué présidentiel, et de l'intervention publique du Secrétaire d’État à la Guerre, Stimson, que Truman avait annoncée. Parmi les plus importants, on trouvait ceux de la 5e division et le centre de commandement du général Shunroku Hata. Après dix minutes de vol, le commandant Ashworth activa la bombe en chargeant les fusibles et ordonna de ne pas descendre en dessous de 1 500 mètres pour éviter une détonation accidentelle. La liste des produits tirés du sang, autorisés par les dirigeants du mouvement ou « laissés à la conscience du chrétien » (dans le langage Témoin de Jéhovah), a varié considérablement au fil des ans ; on ne sait toujours pas comment, à partir des textes cités ci-dessus, les Témoins de Jéhovah en arrivent à la liste des produits et techniques faisant appel au sang, autorisés ou interdits, reproduite ci-dessus. Le 8 août 1945, des tracts furent largués au-dessus du Japon et des avertissements transmis via Radio Saipan. Toutefois, finalement, le résultat est le même ; l'individu n'est plus considéré comme un Témoin de Jéhovah car il rejette une doctrine centrale de la foi »[62]. Mais, de ce nombre, moins de 1 % (2 242 exactement) sont reconnues comme souffrant d'une maladie causée par les radiations[87]. Ces comités cherchent des thérapeutiques de remplacement qu'ils indiquent au personnel de l'hôpital, et déterminent ensuite par sondage quels membres de l'équipe médicale sont disposés à coopérer avec les Témoins. Le 6 août 1945, à 8 h 16 min 2 s, après environ 43 secondes de chute libre, activée par les capteurs d'altitude et ses radars, elle explosa à 580 mètres à la verticale de l'hôpital Shima, en plein cœur de l'agglomération, à environ 300 m au sud-est du pont initialement visé, libérant une énergie équivalente à environ 15 000 tonnes de TNT[31]. » Le journal cite en outre une émission de Radio Tokyo[105], qui proteste vigoureusement contre les bombardements : « Comment les responsables militaires américains vont-ils échapper à leur avilissement, non seulement aux yeux des autres nations mais aussi à ceux du peuple américain ? ». L'ambassadeur répliqua en recommandant au gouvernement d'accepter les termes de l'ultimatum de Potsdam[24]. Un professeur, au départ prévu parmi les intervenants d'un colloque organisé par l'AMS, a ensuite renoncé à sa participation. Le major Charles Sweeney, pilote de Bockscar, prit part au dernier raid contre le Japon le 14 août 1945. Hiroshima est le siège de la 5e division de la deuxième armée générale et le centre de commandement du général Shunroku Hata, et Nagasaki est choisie pour remplacer la cité historique de Kyoto. Deux jours plus tard, des bombardements incendiaires nocturnes furent conduits par l'US Air Force contre les villes de Yawata et de Fukuyama ; ces attaques détruisirent 21 % de la zone urbaine de Yawata et plus de 73 % de celle de Fukuyama[46]. Nagasaki s'agrandit pendant plusieurs années sans vraiment suivre un plan précis. J'étais de ceux qui avaient le sentiment qu'il devait y avoir un certain nombre de raisons valables pour mettre en doute la sagesse d'un tel acte. L'impact de ces bombardements fait craindre par la suite l'usage de l'arme atomique dans une guerre nucléaire, un effet à la base de la dissuasion nucléaire qui a largement pesé dans les choix stratégiques de guerre froide. Sophie Gromb et Alain Garay (avocat des Témoins de Jéhovah) (sous la direction de). Au cours de cette conférence tenue dans la nuit du 9 au 10, l'Empereur annonça sa décision de se rendre à l'ultimatum des alliés et demanda la préparation d'une déclaration impériale à la condition que cette déclaration « ne porte pas préjudice aux prérogatives de Sa Majesté à titre de Souverain ». De plus, les estimations de la puissance d'une explosion nucléaire alors disponibles ne correspondent au mieux qu'à la moitié, au pire à un dixième de la puissance effective. (…) C'était pour épargner le peuple japonais d'une destruction totale que l'ultimatum du 26 juillet a été formulé à la conférence de Potsdam. indiquant 255 000 habitants s'était appuyé sur les statistiques de rationnement de riz de juin 1945[28]. Vie de Takashi Nagai, survivant de Nagasaki. En particulier, l'article L. 1111-4 du Code de la santé publique, issu de la loi Kouchner du 4 mars 2002 relative aux droits des malades, établit clairement le respect de la volonté du patient : « Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix. Une autre étude, portant elle aussi sur les risques de décès au cours de l'accouchement mais cette fois-ci réalisée en Hollande sur des données s'étalant de 1983 à 2006, montre un risque de mortalité de 14 pour 1000 chez les patientes Témoins de Jéhovah contre 4,5 pour 1000 pour la population en général[38]. En décembre 1944, le 509e escadron de bombardement de l'USAAF est formé sous le commandement du colonel Paul Tibbets pour larguer ces bombes une fois qu'elles seront construites ; il est déployé à Tinian en mai et juin 1945[2]. Le Japon étant importateur sur le plan alimentaire, la ration moyenne par tête était tombée de 2 000 calories avant guerre à 1900 en 1944, avant de chuter à 1 650 à l'été 1945[129]. ». En 1993, selon ce que les Témoins de Jéhovah déclarent dans leurs publications, il y avait 850 CLH dans 65 pays ; plus de 4 500 anciens étaient formés pour promouvoir auprès des médecins les techniques évitant la transfusion sanguine[71]. Créée en 1982, l'Association médico-scientifique d'information et d'assistance au malade (AMS) est composée de médecins et de juristes Témoins de Jéhovah (Alain Garay, Philippe Goni, Armine Najand). Cette affreuse affirmation doit vous faire réfléchir et nous pouvons vous assurer solennellement qu'elle est terriblement exacte. C'est la thèse défendue par Frédéric F. Clairmont dans Les véritables raisons de la destruction d'Hiroshima[142]. Evolutions des sociétés ces dernières années Ci-dessous, l'évolution par an (depuis 2012) des créations et suppressions d'entreprises en France, par mois avec des courbes en moyenne mobile de 12 mois afin de voir l'évolution et les tendances, idem par semaine avec des moyennes mobiles sur 4 semaines. "Les Témoins de Jéhovah à l'assaut des hôpitaux", "Témoins de Jéhovah : manifestation à Québec", sur TV8, vers la, Audition du rapport de 2006 établi par la commission parlementaire sur l'influence des sectes sur les mineurs, à partir de la page 491. Elles sont précédées par une première bombe expérimentale dont l'essai a eu lieu sous le nom de code Trinity au Nouveau-Mexique en juillet 1945. Que pense le peuple américain, épris de justice, de ses dirigeants qui commettent un crime contre l'Homme et contre Dieu ? L'ampleur des dommages était largement comparable en ordre de grandeur aux attaques nucléaires. (Blood Save 2017) », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Transfusion_sanguine_chez_les_Témoins_de_Jéhovah&oldid=179240385, Portail:Religions et croyances/Articles liés, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Les transfusions sanguines n'existaient pas du temps des, Se faire transfuser du sang n'équivaut pas à manger du sang. Aucun effet des radiations n'a été mis en évidence au-delà de 2,4 km de l’hypocentre : Le nombre des morts dues aux effets à long terme des bombardements nucléaires est, d'après ces chiffres, dérisoire par rapport à celui des victimes des premiers mois. Il n'y a pas d'espoir si nous continuons comme ça. Plusieurs critiques peuvent être opposées à cette interprétation des Écritures : En France, le droit a évolué ces dernières années à propos de la relation médecin-patient. Les manifestations de ce trouble sont aujourd'hui limitées par le sixième alinéa de l'article L. 1111-4 du code la santé publique qui, « dans le cas où le refus d'un traitement par la personne titulaire de l'autorité parentale ou par le tuteur risque d'entraîner des conséquences graves pour la santé du mineur », autorise le médecin à délivrer « les soins indispensables ». Cette idée est rejetée : les Japonais avaient déjà prouvé leur combativité sans limite avec les kamikazes (avions suicides) et il n'est pas sûr qu'une action sans destruction massive soit suffisante pour les déstabiliser. ». L'invasion de l'archipel n'étant pas imminente, les États-Unis n'avaient rien à perdre à attendre quelques jours pour voir comment la situation évoluerait. Il s'en est indigné : « C'est malhonnête, j'ai été manipulé »[73]. "Une jeune témoin de Jéhova sera soignée en Colombie-Britannique". Non ». Les archives japonaises et le journal du Garde des sceaux Kōichi Kido indiquent que l'empereur et le cabinet insistèrent pour obtenir une reddition conditionnelle, alors que le gouvernement menait des négociations parallèles avec l'Union soviétique. Médecin radiologue qui soigna la population victime de la Bombe et fut une source d'espoir pour tout le Japon de l'après guerre. Fat Man fut alors larguée et explosa à 469 mètres d'altitude. Selon l'historien Howard Zinn, le nombre de victimes atteint 250 000[57]. » À cet égard, elle signale l'ouvrage "Consentement éclairé et transfusion sanguine" publié en 1996 par les éditions de l'École Nationale de la santé publique, sous la direction de Sophie Gromb[84] et Alain Garay, Témoin de Jéhovah lui-même et avocat des Témoins de Jéhovah. Un jeune officier du quartier général japonais fut alors envoyé d'urgence à Hiroshima par avion pour constater les dégâts et retourner à Tokyo avec des informations sur des destructions potentielles. Deux autres B-29 décollèrent peu après : The Great Artiste piloté par Frederick Bock et The Big Stink piloté par le lieutenant-colonel Hopkins. Selon l'historien John Dower, c'est seulement à partir de 1960 que les premières photos des bombardements parurent au Japon[158]. Mais celui-ci était dominé par des membres de l'armée impériale et de la marine, qui ne voulaient céder sous aucun prétexte. Capitale de la région de Chūgoku sur le delta du fleuve Ota-gawa, la ville est établie sur sept îles. Il reprend également les passages du communiqué de Truman sur les conditions d'élaboration de l'arme, et insiste sur le ton de solennité et le sérieux avec lesquels les officiels se sont exprimés. Cet avion était en fait le B-29 de reconnaissance, Straight Flush, qui signala de bonnes conditions de visibilité pour le bombardement. Mais tout au long de son épreuve, Seri a manifesté une foi remarquable. Nous vous pressons d'accepter ces conditions et de commencer le processus de construction d'un nouveau Japon, meilleur et en paix. Les États-Unis voulaient ainsi prouver à Staline qu'ils étaient présents aussi bien à Berlin qu'en Asie, et qu'ils s'opposaient au développement du communisme, du moins au Japon. Hambourg subira un sort similaire lors de l'opération Gomorrhe, mais sur une durée d'environ 10 jours avec 2 714 avions et 8 650 tonnes de bombes conventionnelles qui firent 40 000 morts[118]. Nous venons juste de commencer à utiliser cette arme contre votre patrie. Leur refus inébranlable de la transfusion avait impressionné les personnels hospitaliers qui, du coup, se posaient des questions, et, pour certains, se laissaient endoctriner par la suite (1). "Les comités de liaison hospitalier de la Watch Tower". nécessaire]. Une ambiguïté subsiste cependant quant à l'attitude de Suzuki : favorable à la capitulation, il doit composer avec la faction belliciste de l'armée, et a peut-être souhaité, par cette expression, exprimer un simple refus d'aborder la question en public, ou signifier que l'ultimatum n'apportait rien de nouveau. Oppenheimer suggère d'attaquer avec plusieurs bombes le même jour pour définitivement arrêter la guerre. L'invasion soviétique au Mandchoukouo précipita la décision de Hirohito. médecin. Sous l'occupation militaire américaine et jusqu'à sa fin en 1952, une censure empêche toute description dans les médias des bombardements et tient le Japon éloigné des débats internationaux sur l'arme nucléaire. Les scientifiques qui travaillèrent sur le projet témoigneront plus tard des pressions exercées à un haut niveau pour terminer la bombe selon un calendrier bien précis. Le 21 juillet 1945, le président Harry S. Truman approuve le largage des bombes sur le Japon. pensent encore que des efforts supplémentaires auraient dû être consentis pour réduire le nombre de victimes. Un débriefing rapide fut mené par l'officier de renseignement et l'équipage fut convié à boire un verre au club des officiers[37]. Des blessés présentaient des lacérations jusqu'à 2. le souffle déplaça brutalement les victimes et les blessa par chute ou écrasement. Quant aux dirigeants Témoins de Jéhovah, ils présentent parfois dans leur revue comme modèles à suivre de jeunes Témoins décédés à la suite d'un refus de transfusion[8]. Groves devait démontrer l'importance de cette bombe pour expliquer l'énorme investissement consenti pour le projet Manhattan. Ses dirigeants ont aussitôt rejeté cet ultimatum. Une vingtaine d'exemplaires furent modifiés en réunissant les deux soutes à bombes en une seule, pour y loger la nouvelle arme[30], durant l'été 1945 à l'usine Glenn L. Martin d'Omaha. Pansier Frédéric-Jérôme (membre de l'association Nata pour l'avancement des médecines sans transfusions, montée en partie par des Témoins de Jéhovah), " Transfusion et Religion ". Les habitations furent placées près des usines dans la vallée et la densité des constructions était élevée. Il y a un annuaire des médecins jéhovistes, et parfois un médecin praticien Témoin de Jéhovah peut se présenter et demander « à "participer" à une intervention chirurgicale, alors même qu'il ne connaît aucunement le malade Témoin de Jéhovah »[67]. Arrivé au-dessus de la ville vers 10 h 20, l'équipage de Bockscar affronta un nouveau problème : la couverture nuageuse à 70 % empêchait le bombardement. Selon cette thèse, le but de la manœuvre était donc de faire comprendre aux Soviétiques de rester à l'écart. Les deux villes devenaient un argument de choc contre la poursuite du conflit. Des groupes d'experts de l'armée américaine, envoyés au Japon immédiatement après l'explosion atomique pour analyser les dégâts, ont estimé que la bombe sur Hiroshima était équivalente à un raid aérien de 220 B-29 transportant 1 200 tonnes de bombes incendiaires, 400 tonnes de bombes de forte puissance et 500 tonnes de bombes à fragmentation[116]. après en avoir informé Tokyo[Quand ?]. Et cela même si les bombes n'avaient pas été larguées, même si l'URSS n'était pas entrée en guerre, et même si aucune invasion n'avait été planifiée et envisagée[153]. À 7 h 50, une alerte aérienne fut donnée à Nagasaki mais fut rapidement levée aux alentours de 8 h 30. Chaque décès pouvant être considéré comme la perte d'un membre d'une famille d'électeurs du point de vue de Truman. Les participants discutent de l'opportunité d'envoyer aux Japonais un avertissement avant l'attaque. C'est dans cette logique qu'un article du 24 mai 1994, publié dans la revue jéhoviste Réveillez-vous !, présentait les photographies de vingt-quatre enfants de différents pays, morts pour avoir volontairement refusé une transfusion sanguine, et qu'il indiquait comment l'attitude de ces petits malades avait eu, sur le corps médical, un impact positif pour la secte. Dans sa réponse en date du 8 décembre 2006, le professeur Jacques-Louis Binet, secrétaire perpétuel de l'Académie nationale de médecine (3), dénonce l'absence de caractère scientifique du DVD et notamment l'oubli par ce dernier de l'indication thérapeutique de l'érythropoïétine (4). Deux heures après la réussite de l'essai Trinity le 16 juillet 1945, les bombes Fat Man et Little Boy furent envoyées de San Francisco à Tinian à bord du croiseur Indianapolis. Quand les avions apparurent au-dessus de la ville vers 10 h 56, les Japonais pensèrent qu'il s'agissait d'avions de reconnaissance, alors courants, et aucune alarme ne fut donnée. Le 2 août, Shigenori Tōgō, le ministre des Affaires étrangères, transmit à l'ambassadeur nippon à Moscou, Naotake Satō, un message lui indiquant que l'empereur, le Premier ministre et le Quartier général impérial « plaçaient tous leurs espoirs » dans l'acceptation, par l'Union soviétique, d'une mission de paix menée par le prince Fumimaro Konoe[23]. L'offensive aérienne américaine fera au total plus d'un million de morts et de blessés, très majoritairement par ces moyens classiques. Campagnes, conférences, périodiques... L'organisation est dirigée depuis New York, par une dizaine de gérontes. Un néphrologue de la région lyonnaise, dont le patient Témoin de Jéhovah est décédé pour avoir refusé une transfusion sanguine, après une transplantation rénale en 2002, a témoigné : « Au pied du lit, aux côtés de l'épouse et des enfants, également adeptes de la secte, "une espèce de gourou" bombarde l'équipe soignante de directives médicales (...) pour respecter l'interdit divin, nous avons épuisé toutes les thérapeutiques substitutives imaginables et avons été obligés de maintenir des techniques invraisemblablement coûteuses et totalement inutiles. Le 17, il émit un « édit aux soldats et aux marins » leur ordonnant de déposer les armes et liant sa décision de procéder à la reddition à l'invasion soviétique du Manchukuo, passant sous silence les bombardements atomiques. Suivant leur compréhension de ces versets bibliques, ils en déduisent le principe selon lequel le sang a un caractère sacré et qu'il ne peut en être fait un mauvais usage. Il est vrai que Roosevelt ne reçut aucune réponse sincère à cette demande et que les Allemands furent les premiers à utiliser le bombardement massif d'objectifs civils, dès 1939 avec le bombardement de Varsovie pendant l'invasion de ce pays, puis avec la destruction de Rotterdam et celle de Coventry en 1940. Les appareils japonais interceptèrent la formation envoyée contre Yawata et abattirent un B-29 et cinq P-47 tout en perdant environ 12 chasseurs[47]. La bombe en elle-même était une force efficace pour stopper l'effusion de sang, obliger le Japon à capituler et ainsi éviter la destruction totale. La décision de lancer les bombes sur le Japon a été prise par le président Truman pour plusieurs raisons[122] que les historiens se sont efforcés d'analyser, pondérer ou écarter : Que les bombardements atomiques aient été ou non nécessaires est encore de nos jours un sujet de controverse[124]. Malgré une voie diplomatique discrète qui s'engagea avec les autorités civiles nippones dès janvier 1945 (après l'invasion de Luçon aux Philippines), les partisans des bombardements mirent en avant l'intransigeance des militaires japonais qui refusaient toute négociation. Et à cela se serait ajouté le bilan d'une ou de deux années supplémentaires de famine et de privation pour les populations. le conseil impérial accepte la capitulation sans conditions. La faveur de Dieu pour le présent et la vie éternelle dans l'avenir sont en jeu. À la suite de la défaite du IIIe Reich, plusieurs scientifiques qui travaillaient sur le projet eurent le sentiment que les États-Unis ne devaient pas être les premiers à utiliser de telles armes. Quant à l'utilité de la médiatisation du bombardement, le New York Times résume ainsi les deux positions antagonistes : le révéler, ou le garder secret. Le Département de la Guerre fait savoir qu'on ne dispose pas encore de rapport précis, car la cible est cachée aux avions de reconnaissance par un nuage impénétrable de poussière et de fumée. ». Profitant du bombardement d'Hiroshima, Staline met un terme aux négociations avec le Japon et déclenche, dès le 9 août, dix minutes après minuit, l'offensive de Mandchourie[41], soit trois mois après la capitulation allemande, comme convenu lors de la conférence de Yalta[42]. Toutefois cette installation n'était pas visée par les bombardements, puisque trop éloignée d'Hiroshima. Une seule de nos bombes atomiques, que nous avons récemment développées, est équivalente à la puissance explosive que 2000 B-29 peuvent transporter lors d'une seule mission. Si vous avez un quelconque doute, faites une enquête et demandez ce qui s'est passé à Hiroshima quand une seule de nos bombes est tombée sur la ville. Certains historiens avancent ainsi la thèse de l'URSS qui prenait trop d'importance et qu'il fallait tenir à l'écart des territoires japonais[note 3]. le bombardement de cités, villes, villages, habitations et bâtiments hors des environs immédiats des opérations militaires terrestres est interdit. Il me semble logique que celui qui promeut la guerre totale ne peut pas, par principe, critiquer la guerre contre les populations civiles[141]. D'autres bombes visèrent les usines Mitsubishi et trois bombes sur six touchèrent l'hôpital de Nagasaki. Le terme est cependant compris par les États-Unis comme un refus catégorique de toute reddition[19]. "Vers la levée d'une interdiction des transfusions - Les Témoins de Jéhovah « s'adaptent »". Le major général Masakazu Amanu, chef de la section des opérations au quartier général de l'armée, était confiant en ses structures défensives qu'il avait minutieusement préparées dès le début de 1944. L'appareil se trouvait pourtant encore à 160 km. En périphérie, les habitations en bois côtoyaient les petits commerces, formant une dense collection de structures légères. Les Japonais sont surpris[réf. Si l'on considère que les causes inconnues sont essentiellement des causes « mécaniques », cette catégorie est donc à l'origine de plus de 70 % des décès. Le 6 août 1945, le temps était clair au-dessus de la ville. Moins d'un mois plus tard, la signature des actes de capitulation du Japon le 2 septembre 1945 en baie de Tokyo met fin à la Seconde Guerre mondiale. Le 5 septembre, le journaliste Wilfred Burchett[112] publie un compte-rendu dans le Daily Express : « À Hiroshima, trente jours après la première bombe atomique qui détruisit la ville et fit trembler le monde, des gens qui n'avaient pas été atteints pendant le cataclysme, sont encore aujourd'hui en train de mourir mystérieusement, horriblement, d'un mal inconnu pour lequel je n'ai pas d'autre nom que celui de peste atomique[113],[114]. Intitulé "Les alternatives à la transfusion", ce DVD est censé faire le point sur toutes les techniques existant pour limiter ou éviter le recours à la transfusion[79].
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