En 1048, à leur tour, les Zirides d'Ifriqiya reconnaissent la légitimité du califat de Bagdad et rompent avec le chiisme[117]. La présence romaine puis byzantine a laissé des vestiges de basiliques comme celle de Tigzirt[91] et de Djemila. La Régence verse un tribut pour le passage de ses troupes, dignitaires et commerçants. La présence de populations dans l'ensemble de la région, dès l'époque romaine au moins, paraît également attestée, le seul point encore en débat portant sur le peuplement du territoire relativement restreint, mais aussi le plus densément peuplé, que constitue le massif Agawa. En 1831, deux expéditions visant à lui imposer comme caïd un dénommé Mourad, puis un certain Bou Setta, sont mises en échec. Comme dans la plus grande partie de l'Algérie, les musulmans suivent en Kabylie la doctrine malékite. Après avoir fait bon accueil aux prêches millénaristes du dai ismaélien Abu Abd Allah, les Kutamas soutiennent la constitution, au début du Xe siècle, du califat chiite des Fatimides. AFRIQUE/NIGERIA - Les avocats catholiques réclament un "sommet pour faire face à l'insécurité dans le pays" ; toujours pas de nouvelles du prêtre kidnappé. […] Bien sûr, dans les zones de contact entre populations arabophones et berbérophones, le bilinguisme berbère/arabe dialectal est de règle. Fin août 1962, des affrontements éclatent dans l'Algérois et aux frontières de la Kabylie, faisant officiellement 1 000 morts. Les Arabes surviennent donc dans un Maghreb divisé, où les Berbères secouent une domination byzantine devenue trop lourde. En Kabylie, la période du VIIIe au XIe siècle voit se côtoyer, sur un territoire qui s'étend alors de Cherchell à Annaba et de la Méditerranée aux premières montagnes sahariennes, trois groupes de tribus berbères aux dialectes proches et généralement alliés : à l'est de la Soummam, les Kutamas ; à l'ouest de Dellys, les Sanhadjas ; entre eux, les Zouaouas[98]. Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette et Marie-Hélène Martin (enquête et rédaction), Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, ONS - Office national des statistiques algérien, « Le Maghreb, le Sahara, l’Afrique et la langue berbère », Le barrage de Taksebt à son niveau le plus bas depuis sa construction : le transfert d’eau vers Alger suspendu, « L’eau, un enjeu géopolitique majeur en Méditerranée », Notices de la Bibliographie berbère générale, notice de la Bibliographie berbère générale, http://journals.openedition.org/encyclopedieberbere/2582, Site officiel de la maison de la culture de Tizi Ouzou, Site officiel de la maison de la culture de Béjaïa, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Société nationale d'édition et de diffusion, Bulletin de la Société préhistorique française, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Kabylie&oldid=183294859, Organisation des nations et des peuples non représentés, Article de qualité géolocalisé en Algérie, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Ensoleillé avec des épisodes de pluie fréquents, dans le Nord, jusqu'à la mer, et dans l'Est, les hauts massifs boisés de la Kabylie maritime, région côtière qui culmine au, dans le Sud, la chaîne calcaire du Djurdjura, surplombant au nord-ouest la dépression. La cuisine kabyle varie d’une localité à l’autre, selon les cultures pratiquées et les influences extérieures. L'artisanat kabyle a chaque été sa « fête de la poterie », à Mâatkas, où sont exposées des créations de toute l'Algérie[310]. Toutefois, en 2002, le tamazight est reconnu en tant que langue nationale[186]. Il est généralement placé sur une crête (tawrirt) ou un plateau élevé (agwni), emplacement souvent indiqué dans le nom même du village (par exemple Tawrirt Mimoun, Tawrirt Aden). Dès lors et au cours du siècle qui suit, son autonomie se consolide sur un territoire compris, d'ouest en est, entre les oueds Boudouaou et Agrioun, et de la Méditerranée jusqu'à une ligne joignant Sidi Aïssa à Sétif[98]. Wilayas voisines largement arabisés. À chaque pratique agricole correspond une saison dans le calendrier amazigh, où le jour de Yennayer, le « nouvel an berbère » fêté le 12 janvier, marque le début d'un nouveau cycle de travaux[287]. Les expressions de « Haute Kabylie » ou de « Kabylie du Djurdjura » sont souvent employées comme synonymes de « Grande Kabylie », l'une ou l'autre de ces appellations pouvant aussi désigner, plus spécifiquement, la partie située au sud du Sebaou[28]. L'exode rural se poursuit vers les villes situées aux portes mêmes des montagnes kabyles, principalement Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa, Jijel, Constantine, Skikda et Annaba. En mars 1871, El Mokrani se soulève et parvient à entraîner avec lui la confrérie religieuse de la Rahmaniya, dans une révolte appelée en kabyle nnfaq urumi, « la guerre du Français »[156]. Les rapports entretenus par les populations de Kabylie avec leur environnement montagnard se sont traduits par un savoir-faire local agricole, un art de vivre et des rites dont la transmission est remise en cause de nos jours par l'exode rural[275]. Ils sont destinés à un usage domestique, sur le sol ou les murs, ou religieux, pour la prière. Le cherif Boubaghla en est une autre figure. La fin de la période coloniale voit se superposer un niveau d'organisation officiel, la commune administrative, et un niveau « occulte », la tajmaât, avec ses qanun, ses ressources propres, ses amendes et ses agents d'exécution. La ville conserve également une partie de ses murailles d'époque hammadide, notamment Bab el Bahr, la « porte de la Mer », qui servait d'arc de triomphe pour le passage des navires[245],[246]. En 1510, sur la lancée de la Reconquista, les Espagnols s'emparent de Béjaïa et organisent à partir de cette position des razzias dans l'arrière-pays. Son territoire reprend en partie les contours de l'ancienne province de Bougie décrite par Ibn Khaldoun. La Grande Kabylie se distingue par son altitude des régions voisines et s'étend, du nord au sud, de la côte méditerranéenne jusqu'aux crêtes du Djurdjura. En 969, ils y fondent Al-Kahira (Le Caire) et la mosquée Al-Azhar[116]. Sur le plan politique, la Kabylie est régulièrement le cadre de mouvements de contestation du régime d'Alger. À plusieurs reprises, l'embouchure de l’Ampsaga (oued El Kebir)[note 14] est prise pour frontière : au IIIe siècle av. Les pannes reposaient sur les murs-pignons et sur des poteaux de bois fourchus (tikjda) fichés au niveau de la cloison basse (tadekkant) entre pièce commune et étable. Les Kabyles font partie des Berbères (Imazighen). », « les autres fragments de l’aire kabyle sont intégrés dans des unités administratives périphériques, dont la plus grande partie est arabophone (Sétif, Bouira, Boumerdès). La fin de la révolte est aussi considérée comme celle du royaume des Aït Abbas, fondé au XVIe siècle[158]. Les sept wilayas où s'inscrit le périmètre Thenia - Sétif - Jijel totalisent une population d'environ six millions de personnes[note 17],[189] dont, suivant les estimations, de trois à trois millions et demi de kabylophones[52]. En Grande Kabylie, les régions intérieures sont plus arrosées en raison de l'ascension et de la décompression des vents humides : ainsi à Larbaâ Nath Irathen, la pluviométrie est de 1 059 mm contre 833 mm à Tizi Ouzou[34]. Leur action modératrice complète le rôle de la tajmaât, vrai centre du pouvoir politique et lieu d'élaboration des qanuns, les lois et règlements qui s'appliquent à tous. Mais son histoire montre d'autres permanences : une continuité linguistique qui remonte à plusieurs millénaires avant notre ère[63] ; l'usage perpétué de systèmes de signes et de symboles issus de la Protohistoire[64] ; une forme d'organisation tribale, attestée dès l'Antiquité, restée caractérisée par le contrôle direct et rigoureux de dirigeants désignés et constamment opposée à l'émergence d'un pôle de pouvoir unique et centralisé. L'usage courant, notamment local, connaît aussi des définitions plus resserrées, qui tendent à laisser de côté les territoires les plus arabisés : dans le kabyle des années 1950 déjà, le mot Aqbayli, bien que sans traduction géographique rigoureuse, renvoyait grossièrement à un espace circonscrit entre Thenia d'un côté, Sétif et Jijel de l'autre[15] ; périmètre qui ne retient, dans le découpage administratif de 1984, que les wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa, l'Est de celle de Boumerdès, le Nord de celles de Bouira, Bordj Bou Arreridj et Sétif et l'Ouest de la wilaya de Jijel[16],[17],[note 11]. Son règne, de 203 av. ». Prise dans son ensemble, la période qui va de la seconde moitié du XIe jusqu'au XIVe siècle montre, sous l'effet des attaques hilaliennes et de l'emprise des dynasties successives, une réduction continue du domaine contrôlé par les trois confédérations tribales. Les inscriptions pour le week-end sont désormais ouvertes Lire la suite, Les missionnaires salésiens se vouent à Marie Auxiliatrice dans 134 Pays. C'est en particulier la fonction du mesbah, un chandelier utilisé aussi lors des festivités (mariages notamment)[261]. La région est touchée de plein fouet par les événements du 8 mai 1945 : l'insurrection, partie de Sétif, s'étend à Kherrata et Guelma ; la répression fait des milliers de morts parmi la population civile, les abords de Kherrata sont bombardés par la marine française[165]. Ces intellectuels laïques vont se confronter notamment au courant « réformiste » conduit par les oulémas algériens à partir de 1931, appuyés sur le réseau d'enseignement des zaouïas qu'ils dirigent dans la région[161]. Le poème épique est dit taqsit (histoire, geste), le poème lyrique asfrou (élucidation) et la pièce légère, parfois chantée, izli (courant d'eau). C'est aujourd'hui la première équipe d'Algérie par le nombre de coupes gagnées[229]. Les institutions culturelles sont ouvertes sur les cultures des autres régions d'Algérie et de toute l'Afrique. La cuisine kabyle emploie comme céréales de base le blé ou l’orge[288], utilisés notamment pour le couscous qui se définit d'abord comme un plat de semoule roulée (le terme kabyle seksu renvoie à imkeskes : « bien roulé », « arrondi »)[289]. Ils s'y heurtent à la résistance de la population, qui s'organise en Grande Kabylie autour du royaume de Koukou, et de celui des Aït Abbas dans les Bibans et la vallée de la Soummam[139] : les communautés rurales, tout en défendant leur autonomie face à l'hégémonisme de ces seigneuries, les soutiennent pleinement face aux tentatives « prédatrices » de l'État que mettent en place les Ottomans[65]. Il conserve son titre la saison suivante ; 12 autres suivent, le dernier en 2008. Ces confédérations, qui serviront de support à la résistance des chefs aurésiens Koceila et Kahena, vont aussi façonner l'histoire du Maghreb médiéval[104]. En dépit du « mythe kabyle », la contribution de la région est massive dans les différentes formes de résistance qui s'organisent face à la colonisation. Un des plus connus et des plus ornés est celui de Cheikh Amokrane, à Aït Zelal, auquel Cheikh El Hasnaoui a consacré une chanson[219]. Les essences utilisées vont du pin d'Alep au chêne-liège en passant par le cèdre. Il s’agit donc pour la France Républicaine de s’opposer à l’Allemagne. Après l'indépendance du pays, toujours en marge des structures officielles que sont les assemblées populaires communales, les tajmaât se maintiennent, avec des prérogatives érodées. Ayant d'abord été le lieu du tombeau de la sainte patronne de la ville, Yemma Gouraya, il reste un but de pèlerinage pour les populations locales qui font l'ascension de la montagne pour visiter les lieux[248]. À la suite de la colonisation, qui en élargit le champ à la métropole française, elle devient un phénomène massif. La décoration extérieure concernait les portes, sur les battants desquels le menuisier incisait, au moyen d’une pointe de fer, des motifs faits de lignes droites, de points, de petits cercles, de rosaces et de croix formant des compositions d’ensemble[238]. De plus en plus affaiblis par leurs rivalités et les batailles de succession internes, ils finissent par laisser se constituer dans les villes principales des centres de pouvoir pratiquement autonomes, tandis que les campagnes sortent de tout contrôle[125]. Son tronçon Alger-Constantine, aujourd'hui achevé, permet de desservir Sétif, Bordj Bou Arreridj et Bouira, ville à proximité de laquelle a été construit le viaduc d'Aïn Turk, le plus grand d'Afrique[55] ; néanmoins, en 2011, les pénétrantes autoroutières qui doivent en assurer la liaison avec Béjaïa[56] et Tizi Ouzou[57] sont encore à venir. Béjaïa n'est définitivement reprise aux Espagnols qu'en 1555 lors de la bataille de Béjaia[136], par la pression combinée du corsaire Salah Raïs Pacha, agissant pour le compte de la régence d'Alger, et des royaumes tribaux[137],[138]. De plus, la présence byzantine n'a jamais regagné l'ensemble de l'ancien territoire romain, le renforcement des tribus berbères pendant la période vandale constituant un obstacle majeur. Wilayas historiquement liées à l’ensemble kabyle (Kalâa des Béni Hammad, wilaya III, Kabylie orientale). L'architecture actuelle du fort est due aux militaires français qui à leur arrivée dans la région en ont remanié les structures en fonction de leurs besoins, comme ils l'ont fait pour d'autres ouvrages militaires[247]. Dans les pays d'accueil, les immigrés reconstituaient les assemblées de village (tajmaat) pour décider des projets pouvant bénéficier à la population. Sur le plan sectoriel, l'agroalimentaire connait dans la région un certain développement, avec la constitution d'une multitude d'unités de production de produits laitiers et de glaces, mais aussi l'implantation d'usines de grands groupes comme Cevital ou la société d'eaux minérales Ifri. Durant la période ottomane, les marabouts ont servi d'intermédiaire entre la société kabyle et les caïdats, structures administratives mises en place par la régence d'Alger dans les villes littorales (Béjaïa, Jijel…) et en périphérie (Boghni, Bouira…) de la Kabylie, qui restait globalement hors de son contrôle. Les berbérophones de la région la nomment en kabyle « Tamurt n Leqbayel » (en tifinagh : ⵜⴰⵎⵓⵔⵜ ⵏ ⵍⵇⴱⴰⵢⵍ), « le pays des Kabyles »[4], Tamurt n Izwawen (Izwawen étant le nom originel des Kabyles[5]) ou plus simplement « Tamurt », qui signifie « la terre natale », « la patrie ». Leur contrôle s'est étendu jusqu'en Haute Kabylie, sur toute la moyenne vallée du Sebaou ; là, comme dans les basses plaines, le Makhzen s'est montré un puissant facteur d'arabisation. La densité démographique reste élevée, atteignant jusqu'à 375 hab./km2 dans la wilaya de Tizi Ouzou. On peut également y intégrer les nombreux chants interprétés par les femmes : ils sont exécutés, accompagnés du bendir, pour les grandes occasions et particulièrement pour les mariages, lors de la cérémonie de l'ourar et du henné[301]. au nord, en revanche, elle n'a pas de support naturel nettement défini, mais suit une ligne de partage historique utilisée à diverses reprises : wilayas algériennes, départements d'Alger et de Constantine sous la colonisation française, beyliks de Médéa et de Constantine sous la régence d'Alger[25]. La Kabylie paraît même avoir été un des hauts-lieux du donatisme, mouvement religieux sur lequel le général rebelle Firmus tenta de s'appuyer lors de la révolte qu'il conduisit au IVe siècle contre les légions[84]. Ils s’efforcent de faire de l’enclos paroissial un « lieu de rencontre, de connaissance, de jeu, de relations humaines et de socialisation positive » dans lequel se vit « la joie de l’annonce de l’Évangile », comme une oasis de chrétienté au milieu de cette ancienne république soviétique ! Historiquement le ssenduq est le meuble caractéristique de la région située à l'est de la Soummam, chez les Aït Abbas, les Aït Ourtilane et dans le Guergour. Sur les débris de l'ordre impérial, leur royaume (439–534), qui prend un temps Saldae pour capitale, laisse se constituer dans son arrière-pays, parmi les Berbères alors appelés « Maures », des principautés pratiquement indépendantes[101]. Lors du Printemps noir de 2001, les tajmaât et les comités de village servent d'ossature à la revendication identitaire et de cadre politique à la mobilisation, se substituant aux partis politiques. Les franges méridionales de la région, au sud du Djurdjura, autour de la vallée de l'oued Sahel, peuvent être considérées comme un ensemble à part, distinct des Grande et Petite Kabylies et centré sur la ville de Bouira[29]. Arezki El Bachir ou Ahmed Saïd ou Abdoun sont parmi les bandits les plus célèbres de la région dans les années 1890 et il est possible d'interpréter leurs actions comme une opposition à l'administration coloniale. Le répertoire des coloris issus notamment de l'oxyde ferro-manganique, du kaolin et de la résine de pin est également très ancien[260]. D'architecture simple, ils ont souvent été enlevés par les tribus locales soucieuses de garder leur autonomie[250]. La Petite Kabylie gravite quant à elle autour de Béjaïa, l'antique Saldae, la plus grande ville de Kabylie, surnommée Bgayet n Lejdud (« Béjaïa des ancêtres »)[30]. Le centre principal de cette activité est le village de Djemâa Saharidj en Grande Kabylie, également connu pour sa production de vannerie[13]. Cependant au cours de l'histoire, les dynasties musulmanes locales, soucieuses de protéger le siège de leur pouvoir, ont doté leurs capitales respectives de citadelles et de murailles : en témoignent celles élevées successivement par les Hammadides à la Kalâa des Béni Hammad et à Béjaïa. Avec plus de 1 000 volumes en provenance de lieux et d'époques variés, de l'Andalousie à l’Extrême-Orient et du IXe siècle au XIXe siècle[302], elle couvre des domaines divers : astronomie, sciences, médecine, droit coutumier local, savoir religieux (fiqh) et comporte aussi des manuscrits en tamazight transcrit en caractères arabes[303],[304]. Une fois établis en Égypte, les Fatimides laissent aux Zirides, famille alors à la tête de la confédération sanhadja, la charge de défendre le Maghreb contre les tribus zénètes, alliées du califat de Cordoue. Pour les murs porteurs, deux techniques étaient employées, le mur de pierres liées par du mortier de terre (taghaladt) et le mur de pisé avec un coffrage en bois tabbadit). Les premiers, qui détiennent un rôle politique de premier plan, le voient totalement anéanti après la révolte de 1871. Le royaume contrôle les défilés des Portes de Fer (en kabyle Tiggoura, « les Portes », et Demir kapou en turc), point de passage stratégique sur la route d'Alger à Constantine. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, l'empire almohade s'effondre à son tour et laisse la place à une tripartition du Maghreb entre Mérinides (Maroc actuel), Zianides (Maghreb central) et Hafsides (Ifriqiya). Des poteries s'ornent de signes et symboles dont l'emploi s'est perpétué jusqu'à nos jours dans l'artisanat de la région, ainsi que dans celui de l'Aurès : leur technique pourrait être venue, à l'âge du bronze, de la péninsule Italienne et des îles de Méditerranée occidentale[64],[74]. En 740, des tribus autochtones se révoltent contre la politique fiscale et la traite des esclaves conduites par les représentants de Damas[111] ; de l'Atlas marocain jusqu'à la Libye, les armées berbères rassemblées au nom de l'égalitarisme kharidjite reconquièrent sur les troupes du calife sunnite la plus grande partie de l’Afrique du Nord, d'où la présence arabe disparaît pour un temps[112]. Par sa superficie, la Petite Kabylie n'est pas plus « petite », mais plus étendue que la Grande, si on ne la limite pas à la wilaya de Béjaïa. La Kabylie (en kabyle : Tamurt n Leqbayel, Tamurt n Iqbayliyen ou Tamurt n Izwawen) est une région historique située dans le Nord de l'Algérie, à l'est d'Alger. )[172] comme à l'ampleur des moyens militaires déployés, notamment en 1959 lors de l'opération « Jumelles », dans le cadre du plan Challe[173]. Au cours des deux siècles suivants, les États maghrébins, en conflit permanent, font venir en renfort tantôt des mercenaires européens, tantôt les tribus arabes, jusque-là cantonnées plus au sud.
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