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Ayant assuré la construction d'une ligne de défense, de Lattre commence à chasser les Việt Minh du delta du fleuve Rouge et décide de lancer une contre-offensive dans la région de Hoa Binh, qu'il pense pouvoir être décisive mais, atteint d'un cancer de la hanche, il doit repartir pour la France. En 1955, un coup d'État dans le Sud organisé par le président Diem, un fervent catholique qui n'accepte pas une collaboration avec le régime du Nord, et qui ne veut donc pas entendre parler d'élections réunifiant le pays, créé une république du Viêt Nam, soutenue financièrement puis militairement par les États-Unis (qui n'ont pas signé les accords de Genève). Dès la fin de 1946, le directeur du cabinet de d'Argenlieu tente d'étendre son influence à la presse écrite: il convoque René Dussart, correspondant de Paris-Presse après une dépêche du 20 décembre décrivant des bavures « commises par des militaires français sur la personne d'Annamites du Viêt-minh » qui avait entraîné un éditorial au vitriol de Franc-Tireur, mentionnant la lettre d'un soldat français comparant les faits au Massacre d'Oradour-sur-Glane. Son directeur Philippe Boegner ne supporte plus les correspondants de guerre habituels[102]. Mémoires, 1937-1989" par Jacques Guillermaz Laffont, Paris, 1989, « Un siècle de chasse aux nouvelles : de l'Agence d'information Havas à l'Agence France-presse (1835-1957), par Pierre Frédérix, page 360, "La politique française en Extrême-Orient, 1936-1938" par Roger Lévy, aux Editions Paul Hartmann, 1939, « Ici Radio Saïgon ! Les combats continuent avec intensité pendant trois mois. À partir de 1950, les principaux dirigeants du PCF écrivent dans L'Humanité contre la guerre d'Indochine: Étienne Fajon, Marcel Cachin[58], Jacques Duclos et le numéro trois André Marty, grand spécialiste des questions coloniales au PCF jusqu'à son éviction, en 1952[58] comme d'autres grands résistants anticolonialistes, Auguste Lecoeur qui organisa des manifestations régionales dès juin 1949[147],[148], Georges Guingouin, qui avait refusé de partir en mission en Indochine[149] comme beaucoup d'officiers issus de la Résistance FTP que l'armée pressait d'accepter[150] et Charles Tillon, qui avait tenté d'accueillir plus chaleureusement le Vietminh en 1946[133]. Charles d'Aragon fonde dans la foulée la "Gauche indépendante" en 1951. D'Argenlieu qualifie, en privé, de « Munich indochinois » les accords Hô-Sainteny du 6 mars 1946, par lesquels « la France reconnaît la République du Viêt Nam comme un État libre ayant son gouvernement, son Parlement, son armée et ses finances », 6 mars 1946 et proclame une République de Cochinchine le 1er juin 1946, alors qu’Hô Chi Minh est en France avec le général Raoul Salan, pour des négociations que d'Argenlieu réussira à entraver, après avoir provoqué le départ en juin 1946 du général Leclerc, présent depuis le 5 octobre en raison de leur brouille au sujet de ces négociations avec Hô Chi Minh[33]. En 1953-1954, ce financement monta à 785 M$ soit 41 % de l'effort de guerre. Même si la Flandre est moins concernée que Bruxelles et la Wallonie[47], une influence déteint sur les catholiques français, d'autant qu'elle est relayée par des journaux de province de gauche mais sans liens politiques comme Indépendance, quotidien de Charleroi proche des milieux de la Résistance, à la ligne anticolonialiste également affirmée[47]. Puis en 1954, sous Pierre Mendès France, Jean Marin est nommé président de l'AFP : il met sur pied deux groupes de travail comprenant la plupart des fédérations de la presse française et déclare à ses reporters : « votre directeur général prendra sur lui d'assumer la responsabilité de ce pour quoi vous étiez dénoncés par un pouvoir excessif »[70]. Les sources diplomatiques préfèrent, elles, donner les informations sensibles à la britannique Reuters[68]. nécessaire]. Evoqué dans l’ouvrage du trostkiste Ngo Van (1913-2005) "Au pays de la Cloche fêlée. Il ne pouvait être question de reconquérir le Nord par les armes, nous n'en avions pas, et nous n'en aurions jamais les moyens. André Denis, député de la Dordogne et ex-rédacteur en chef du journal catholique de Limoges, La Liberté du Centre, dirigé par Robert Schmidt, avait plaidé dès 1949 pour des négociations dans son journal, La Gazette du Périgord[153].En 1950 se manifeste pour la première fois, au sein de ce parti un courant d'opposition important à la guerre[153], d'autant que le syndicat CFTC, traditionnellement proche du MRP, prend lui aussi ses distances avec la politique indochinoise[153]. Reportages et 90 000 clichés sur la guerre d'Indochine (Médiathèque de la Défense), Collection d'Affiches Françaises et étrangères sur la guerre d'Indochine (La Contemporaine, Nanterre), La secte Hoa Hao contre le nationalisme ou l'équivoque Hoa Hao, Gouvernement révolutionnaire provisoire du Sud Viêt Nam, Accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet, Insurrection de juin 1953 en Allemagne de l'Est, Occupation de la République dominicaine par les États-Unis, Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie, Invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie, Conflit frontalier sino-soviétique de 1969, Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili, Traités Salt sur la limitation des armements stratégiques, Incident du peuplier dans la Joint Security Area, Coup d'État du 12 septembre 1980 en Turquie, Traité INF sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, Révolution démocratique de 1990 en Mongolie, Conférences de la guerre froide en Europe (1945-1955), Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, Traités internationaux de la guerre froide, Organisation du traité de l'Atlantique Nord, Dissuasion et prolifération nucléaires pendant la guerre froide, Forces armées de l'OTAN et du Pacte de Varsovie, Liste des traités de contrôle et de limitation des armements, Histoire du renseignement soviétique et russe, Situation politique en Afrique française libérée (1942-1943), Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata (1945), Première expédition de Madagascar (1881-1882), Première guerre franco-malgache (1883-1885), Seconde expédition de Madagascar (1894-1895), Histoire de l'empire colonial français pendant la Seconde Guerre mondiale, Catégorie : Histoire coloniale de la France, Gouvernement national réorganisé de la république de Chine, Crimes de guerre nazis en Union soviétique, Viols durant la seconde invasion de la Pologne par l'Armée rouge, Prisonniers allemands en Union soviétique, Crimes nazis contre les prisonniers de guerre soviétiques, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_d%27Indochine&oldid=183238747, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article avec section à wikifier depuis août 2020, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Relations internationales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Union française : 75 581 morts, 64 127 blessés, 40 000 prisonniers, Việt Minh et alliés : 300 000 morts, 500 000 blessés, 100 000 prisonniers, les royalistes de la Cour de Huê, comme la famille de, les pro-Japonais, qui fondèrent le parti « Dai Viêt » à la suite de l’intellectuel nationaliste. Les Français quittent définitivement le Sud-Viêt Nam le 28 avril 1956, jour de la liquidation et de la dissolution du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO) opérées par le général Jacquot[17]. C'est contre cette dictature du régime de Diêm que s'est formé le Front national de libération du Sud Viêt Nam (dit également Viêt Cong) en 1956. Avec des succès et des échecs divers, ce tissu, qui débuta dans l’Indre en mai 1941, se développa progressivement dans l’ensemble du territoire jusqu’à la libération du pays : sur l’ensemble de la période, une centaine de réseaux furent créés, dont la moitié environ étaient actifs au moment de la libération. Par ailleurs, pendant la Seconde Guerre mondiale, l'état-major allié (américain) en Asie avait décidé en 1942 de séparer l'Indochine en deux zones géographiques de combat, étant entendu que le Nord du 16e parallèle sera occupé par les Chinois nationalistes de Tchang Kaï-chek et le Sud du 16e parallèle par les Britanniques. Plusieurs années de guérilla opposent alors le Corps expéditionnaire à l’Armée populaire vietnamienne, force armée du Việt Minh, qui passe progressivement à une guerre de mouvement de plus en plus audacieuse. Exemple : « Jules ». En 1953, 28 % aussi des électeurs RPF sont partisans de négocier et de retirer les troupes[60]. Quatre mois plus tard l'autorité française est rétablie au protectorat du Cambodge et dans la colonie de Cochinchine (Sud du Viêt Nam actuel). Le nouveau gouvernement, dirigé par Mendès France, promet alors de conclure les accords de Genève au plus tard au mois de juillet 1954, ce qui advient le 22 juillet 1954. Elles seront interdites de diffusion[103]. Olivier Véran a annoncé que des autotests seront mis en vente dans les pharmacies à partir du 12 avril. Le départ des Français laissera face à face, d’un côté les Américains et la République du Viêt Nam, et de l’autre, les Nord-Vietnamiens soutenus par la Chine et l'URSS. Nom administratif : Issu 6 BNAF (Inter Services Special Unit/ Unité Spéciale Inter-Armées ; BNAF British North Africa Forces). Grâce à cela, ils recrutèrent, formèrent, entraînèrent et encadrèrent les résistants français pour exécuter l’ensemble des actions clandestines nécessaires : identifier des objectifs et repérer des cibles ; réceptionner des parachutage d’armes ; accueillir sur le terrain ou exfiltrer vers l’Angleterre des agents secrets ou des personnalités, par avion, par bateau, par sous-marin, via l’Espagne ; manier les armes fournies ; apprendre le système de codage des messages radio cryptés échangés avec Londres ; apprendre les strictes consignes de sécurité édictées par le service. Ils sont honorés au. Certains otages, comme l'administrateur colonial René Moreau capturé en 1946, sont gardés prisonniers durant huit ans. En 1951, la Société des rédacteurs du Monde est créée, pour veiller à l'indépendance journalistique, avec 28 % des parts de la SARL Le Monde[80] et la totalité des droits de vote. Longue par sa durée, du 2 novembre 1949 au 18 avril 1950, c'est un des conflits sociaux les plus importants de la Guerre froide et l'un des plus durs de l'histoire de la corporation des dockers[173] en France, avant de faire tâche d'huile dans d'autres secteurs connexes, comme les chemins de fer où les ouvriers des conserveries en Bretagne. un nom de guerre (« field name » en anglais) qui est généralement un prénom français. Franck Mirmont, en collaboration avec Heinrich Bauer, Jean Carpentier, Jean Guêtre, Pierre Latanne, Bernard Ledogar, Jean-Louis Rondy. Section AL : servait de bureau de liaison avec le ministère de l'Air britannique, elle était chargée des liaisons aériennes clandestines avec le territoire français. En France, de Lattre, qui doit défendre son projet d'envoyer des renforts en Extrême-Orient, voit sa santé se dégrader et meurt en janvier 1952. Avec Max Olivier-Lacamp, passé au Figaro, il forme un duo que les conseillers militaires accueillent « comme des plénipotentiaires importants » et dont ils saluent les écrits[49]. Épisode de la lutte de l'Abwehr, l'affaire de la Chatte (pseudo de l'agent triple Mathilde Carré), dans lequel le Feldwebel Hugo Bleicher joua un rôle déterminant en démantelant, en 1941, le réseau de renseignements franco-polonais INTERALLIÉ et, en 1942, le premier réseau du SOE en France, Autogiro, de Pierre de Vomécourt. En cas de conflit, toutes les stations sont rattachées aux Ministères de la Marine et de la Guerre. Marriott (décembre 1940), Maurice Buckmaster (début de l'été 1941). Carlise Barracks, Pennsylvania. Les autres agissaient avec coordination obligée : c’est à cette fin que le SOE créa au printemps 1941 une deuxième section pour la France, la section RF. Les militaires se sentent abandonnés, financièrement comme moralement. La dernière modification de cette page a été faite le 8 décembre 2020 à 21:28. Et en 1951, Paris-Presse et France-Soir sont réunis dans la société Franpar[127], détenue par Hachette[122] et le tirage de Paris-Presse tombe à seulement 150 000 exemplaires en 1952, divisé par deux en un an[122]. François Méjan, conseiller d'État (1960-1978), conseiller juridique de l'Église réformée de France, et président de la Société de l'histoire du protestantisme français (1978-1982)[156],[157] écrivit même que le clergé travaillait « à la sécession totale de la France d’outre-mer » et « favorisait les revendications nationalistes d’indépendance totale »[158]. Le projet initial de « reconquête coloniale » s'est épuisé dans un interminable enlisement, a entraîné une grande lassitude dans l'armée française d'Indochine et dans le gouvernement français, ainsi qu'une opposition croissante de l'opinion publique française à une guerre dont les enjeux étaient de moins en moins clairs, dès lors que le Viêt Nam, le Laos et le Cambodge étaient, au moins en théorie, devenus indépendants. Dès l'époque des portugais venus de Goa le Vietnam a vécu une influence catholique et le missionnaire français Alexandre de Rhodes a au siècle suivant inventé un alphabet vietnamien à caractères latins[34]. Section Stockage-Emballage : responsable des chargements de ravitaillement. Président de la presse française[69], Albert Bayet multiplie alors les dénonciations d'une « agence d’État »[67] dont le statut via une loi garantissant l'indépendance ne sera voté qu'en 1956. Présentation du livre consacré à l'affaire par Hugues Tertrais, agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine, est maître de conférences à l’université de Paris I - Panthéon-Sorbonne. À 20 heures, une explosion dans la centrale électrique de la ville annonce le début de l'insurrection. Le nombre des combattants français n'a jamais dépassé 69513 (en 1952), et le nombre morts n'a connu sa pire qu'année qu'en 1954 avec 4 158 soldats, souvent dans des escarmouches et embuscades, sans véritables combats frontaux. Trois députés, l'abbé Pierre, le professeur Paul Boulet[Lequel ?] Avec l'expérience acquise au combat, l'Armée populaire vietnamienne inflige une série de revers aux troupes françaises dans la haute région de Cao Bang et Lang Son (bataille de la RC 4). Philippe Farine, député du Mouvement républicain populaire (MRP) des Alpes-de-Haute-Provence et benjamin de l'Assemblée nationale[163], déclare ainsi que c'est Maurice Thorez qui a « signé les instructions aux troupes françaises », lors des débats parlementaires, agités du 27 janvier 1950, où il s'oppose à l'épouse de ce dernier et au communiste Auguste Lecoeur, selon qui le MRP veut dissimuler des « crimes colonialistes ». Le conflit peut être divisé en deux phases historiques. La reconquête française commença vers la fin de l'été 1945, saison marquée par une terrible famine dans le nord qui fit un million de morts[réf. Elle était constituée par le Canada, la Pologne et l'Inde. De septembre 1945 au cessez-le-feu en juillet 1954, 488 560 hommes et femmes débarquèrent en Indochine[200] : Maurice Vaïsse donnent les effectifs suivants en juin 1954[201] : L'ouvrage Guerre d'Indochine estime le nombre de tués et disparus, hors Indochinois, à 47 674 hommes répartis comme suit[202] : Jacques Dalloz[203], annonce un total des pertes du CEFEO égal à 37 800 réparties comme suit : Une autre source donne les estimations suivantes[réf. L'Union soviétique ne disposait pas encore de l'arme nucléaire, et la Chine restait sous la férule de Tchang Kaï-chek. La France accorde leur indépendance aux royaumes du Laos et du Cambodge, de la même façon qu'elle l'a accordée au Viêt Nam. Les données sont déduites de M. R. D. Foot, Plaque posée pour l’émission vers Londres du premier message radio SOE-F, le. Sept autres sections, plus modestes, sont impliquées dans l’action en France : À la tête de la section F sont nommés successivement : Leslie Humphreys (août 1940), H.R. Le PCF dénonça les tortures commises par les troupes françaises. Le bombardement du port par l'artillerie de l'Armée de terre française et ses trop nombreuses victimes civiles[18] rendent la paix impossible. A l'été 1947, un accord entre France-Soir et L'Intransigeant, permet d'utiliser le second par une ligne politique semblable à celle de Paris-Presse ce qui lui prend des lecteurs et le met en difficultés[124] et l'obligeant le 30 septembre 1948 à fusionnner avec ce rival pour devenir Paris-Presse-L'Intransigeant[125]. Le projet ne reprendra qu'en novembre 1954[75], quand Philippe Boegner, confondateur de Paris-Match est convoqué[74],[76] par Antoine Pinay, ex-président du conseil[77]. Ils fournirent les liaisons radio clandestines entre la France et l’Angleterre nécessaires à leurs opérations « action » (F et RF) ou « évasion » (DF), et marginalement à du « renseignement ». Sur le terrain, ces réseaux se développèrent, en constituant des groupes nouveaux ou en se liant à d’autres groupes, à des réseaux, à des maquis ou à des corps francs existants, sans se préoccuper de leurs obédiences politiques. Comme indiqué dans l’article principal sur le SOE, Winston Churchill confia à ce service secret britannique « action » la mission principale de soutenir les divers mouvements de résistance par l’action subversive : — « Mettez le feu à l’Europe ! Mais ses choix déplurent au nouveau gouvernement — notamment les facilités accordées aux Japonais — et il fut remplacé par l'amiral Jean Decoux. Trois semaines plus tard, quand la France reprend Saïgon dans l'espoir d'une reconquête, les quatre évêques vietnamiens s'y opposent, écrivant au pape pour qu’il reconnaisse l’indépendance du nouveau pays[34]. Le SOE coopère avec l'OSS dans le cadre du SPOC (special operations centre). Les accords de Genève, signés en juillet 1954, consacrèrent le départ des Français du Nord du Vietnam (Tonkin) et la division du Viêt Nam en deux, la limite étant le 17e parallèle : d'une part la République démocratique du Viêt Nam au nord, communiste, d'autre part le Centre et le Sud sous administration française, avec des élections prévues en 1956 pour réunifier toute l'ancienne colonie, alors séparée en deux. Raids de la section RF :Barter, Pilchard, Sling. – Le Ministère de la Guerre exploite les stations militaires et spéciales – Le Ministère des travaux publics, les stations au service des balises et phares. Au cours de l'année 1945, l'évêché tonkinois de Mgr Le Huu Tu et celui de Bui-Chu, juste à côté, sont des môles de résistance à la pénétration française[34] et que « jamais ses relations avec les chefs militaires français ne furent aisées »[104]. Dans ce parti catholique, l'opinion générale n'apprécie guère les mœurs de Bao Daï, « l'empereur des casinos »[153]. L'importance de la propagande, aussi bien dans la presse communiste opposée à la guerre que dans les journaux qui reprenaient celle de l'armée, n'a pas favorisé l'intérêt des Français. Le SOE et le rôle qu’il a joué dans la lutte contre l’occupant sont restés longtemps mal connus et encore plus mal reconnus en France. Ivan Cadeau, en 2015 aux Editions Tallandier, "De toute façon la France devra s'en aller" par, "Pierre Mendès France et l'économie: pensée et action". En 1955, la guerre du Viêt Nam éclate. Pour obtenir des "des images différentes" ou inattendues[102] il envoie aussi en Indochine Willy Rizzo, célèbre photographe des stars, qui innove en pénétrant dans un camp de prisonniers Vietminh[102] ou par des photos de tranchées, jusque là évités pour pas faire penser à la Première Guerre mondiale[102]. Le premier numéro sort mi-avril 1956, en pleine aggravation de la Guerre d'Algérie par le Président du Conseil Guy Mollet, contesté par Le Monde[77]. Syndicalisme, journal de la CFTC, condamne les violences du PCF et de la CGT contre la « sale guerre » au début de 1950, mais réclame aussi un règlement négocié[154],[153]? Guyotville est le point de départ d’opérations spéciales dans toute la Méditerranée occidentale. Le CEFEO (Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient) a été constitué d'unités provenant de l'ensemble de l'Union française, aidé par les forces des États associés d'Indochine[196],[197]. Certains journalistes s'indignent, les anglo-saxons en particulier[52], que le commandement militaire y mène « contre eux une guerre plus efficace que contre le Vietminh »[52],[51]. L’empereur Bao Dai « choisit » de s'associer en tant que « conseiller spécial » du premier gouvernement de la République démocratique du Viêt Nam, assurant ainsi la continuité du pouvoir vietnamien et la légitimité de ce gouvernement. La « reconquête coloniale » sortit des objectifs politiques. Le 2 septembre 1945, à Hanoï, sur la place Ba Dinh, en une cérémonie au rituel confucéen avec tous les corps constitués, Hô Chi Minh lut la déclaration d'indépendance, dont le préambule est copié sur la Déclaration d'indépendance des États-Unis et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen[19]. Cette fluidité permettait à la jeune armée populaire l’initiative du refus ou de l’acceptation des combats, de fixer ici et déplacer là les troupes françaises qui n’occupaient que les villes, les axes routiers, les voies d’eau et la ligne du chemin de fer trans-indochinois. Parmi les autres revendications qui motivent par la suite cette grève, étendue à la plupart des ports français, se mèlent des exigences salariales comme le slogan "nos trois mille francs"[173] et des mots d'ordre à la fois pacifistes et anti-impérialistes[173]. Il évoque l’action des différentes sections de ce service secret britannique qui ont été impliquées à des titres divers dans l'action subversive de soutien à la Résistance intérieure dans ce pays pendant la Seconde Guerre mondiale. Une première vague d'arrestations en chaîne a lieu : [Contexte] Le 7, les Japonais attaquent les États-Unis à, [Contexte] Le 20, de Gaulle, dans une lettre à, Le matin du 16, onze prisonniers réussissent leur. nécessaire] : Les valeurs entre parenthèses indiquent le nombre d'officiers compris dans chacune des rubriques. La guerre d'Indochine aurait pu ne pas avoir lieu. CNRS, "Punir les opposants - PCF et procès politique (1947-1962)" par Vanessa Codaccioni, aux Editions du CNRS, 2013, "J'ai cru au matin", par Pierre Daix, Editions Robert Laffont 1976, « Andrée Viollis et la question coloniale » par Anne Renoult, diplômée d’études approfondies, Couverture de SOS Indochine par la presse coloniale des années 1930, "TOUS LES COMBATS DE MADELEINE RIFFAUD", dans, "Madeleine Riffaud: L'esprit de résistance" par Isabelle Mons, 2019, Répertoire pratique de la presse, Écho de la presse et de la publicité, Paris 1955, Interview du FTP Louis Gendillou, par Vincent Goubet pour son film « Faire quelque chose », "L'opposition M.R.P. L'Humanité publie presque chaque jour un article sur l'Indochine de Pierre Durand[58]. Le 17 janvier 1949 Guy Mollet, insiste auprès du gouvernement sur la nécessité de traiter avec Ho Chi Minh[161] et dénonce l'accord passé la veille avec Bao Daï[161], pourtant une chance " bien fragile " de résoudre ce conflit, selon Robert Verdier, dans Le Populaire, quotidien socialiste[161]. Indochine", réédité fin 1949 sans la préface d'André Malraux[139],[140],[141]. Article publié le 31 juillet 1954 dans la revue mensuelle illustrée "Indochine Sud-Est Asiatique", édité par la "Société Asiatique d'Éditions". Elle a pour adresse : 1 Dorset Square, Londres[19]. Largués en parachute par les Britanniques de Colombo, seul Paul Mus réussit à s'échapper au Yunnan, les deux autres étant faits prisonniers par les Japonais. Plus généralement, tous les ouvrages autobiographiques des anciens du corps expéditionnaire ont déploré d'être abandonnés par un peuple imperméable à l'engagement en Asie. Parmi eux Les Dockers de Georges Bauquier, et son inscription Pas un bateau pour l'Indochine et La Riposte, vaste fresque épique de 2,20 × 3 mètres, peinte en 1950 par Boris Taslitzky, probablement inspirée d'articles de presse[181], qui représente les dockers de Port-de-Bouc, repoussant les assauts des CRS et des chiens policiers, avec une Marianne brandissant le drapeau républicain. En mai 1953, Henri Navarre devient le septième commandant en chef en Indochine, censé « reconquérir l’initiative », salué par un article-fleuve du général Georges Catroux dans Le Figaro 21 juillet 1953[58]. France's world newspaper, 15 juillet 1954. Vous y trouverez le classement national, les résultats des compétitions nationales et des équipes de France ainsi que les règles, l'historique du badminton .... Tout ce qui touche le badminton de près ou de loin. La guerre d’Indochine ou guerre d'indépendance d'Indochine, également désignée au Viêt Nam comme la guerre de résistance antifrançaise ou encore la première guerre d'Indochine dans le monde anglo-saxon, est un conflit armé qui se déroula de 1946 à 1954 en Indochine française (ou Fédération indochinoise) : actuels Vietnam, Laos et Cambodge. La mise en forme de cette section ne suit pas les recommandations concernant la, L'échec des accords : la scission en deux États, À l'issue du conflit mondial : 8 ans de conflit armé en Indochine, Décision politique (mars 1945 - septembre 1945), Octobre 1945 : Leclerc et d'Argenlieu sont à Saïgon, En juillet 1946, Leclerc rentre en France, Rupture politique et militaire (novembre - décembre 1946), Une guérilla sanglante, sans possibilité de faire marche arrière, Demande infructueuse d'un soutien américain à la décolonisation (Nord), Le tournant de 1949 : la Chine s'implique pour soutenir le Nord, La création de l'État du Viêt Nam par la France au Sud, Un changement majeur en Chine devenue communiste, A compter de 1950 : l'enlisement à grande échelle, L'aide des États-Unis à la France ne suffit pas, La guerre d'Indochine vue de la métropole française, Deux généraux portés sur la communication, De nouveaux statuts pour l'AFP et Le Monde, Naissance des hebdos d'actualité L'Obs et L'Express, Difficultés de L'Aurore et Paris-Presse, virage de Paris-Match, La presse communiste perd son lectorat populaire, L'Église de France et d'Indochine divisée, Le PCF très engagé à partir de la fin 1949, L'opposition à la guerre dans les entreprises, Les cinéastes, peintres, écrivains et la censure, Les actes d'opposition de civils à la guerre, Otages du Việt Minh et camps de rééducation, Détail des forces françaises en Indochine, L'amiral Thierry d'Argenlieu a pesé lui-même chaque mot, « défense de l’Occident sur le Rhin et le, « lobby, militaire, civil et financier en faveur d'un renforcement de l'effort de guerre », « l'indifférence engendra l'acquiescement à l'inévitable », « la métropole traite le corps expéditionnaire comme une immense Légion étrangère », « la France reconnaît la République du Viêt Nam comme un État libre ayant son gouvernement, son Parlement, son armée et ses finances », « comme des plénipotentiaires importants », « se gagnera d'abord avec le soutien de l'opinion publique », « d'âpres marchandages ont lieu dans le bureau des censeurs », « contre eux une guerre plus efficace que contre le Vietminh », « confirme la valeur de ces troupes et l'autorité de ses chefs », « un tournant dans la guerre d’Indochine », « verrouille tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à une contestation de la politique française », « votre directeur général prendra sur lui d'assumer la responsabilité de ce pour quoi vous étiez dénoncés par un pouvoir excessif », « chargée d'étudier les réformes de l'AFP et de préparer un projet de statut », « prônant l'autonomie de l'Indochine et montrent l'impossibilité de la reconquête », « Vous avez un clairon qui ne sonne que les défaites!

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